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Moyen Orient et Monde

« Il est probable que, peu à peu, l’équilibre des forces penche en faveur des rebelles »

L’équilibre des forces en Syrie va probablement finir par pencher en faveur des rebelles, estime l’Institut international d’études stratégiques (IISS) de Londres, dans un rapport publié hier, tout en avertissant qu’une guerre civile prolongée risque de déstabiliser toute la région. L’IISS est d’avis que le vent tourne en défaveur du président syrien Bachar el-Assad dans le conflit syrien tout en jugeant « improbable » la perspective d’intervention militaire étrangère. Et d’ajouter qu’« il est probable que, peu à peu, l’équilibre des forces penche en faveur des rebelles, étant donné l’accroissement de leurs capacités et de leurs soutiens extérieurs ». Le rapport de l’institut de recherches estime aussi qu’ « à moins d’utiliser des armes chimiques contre les rebelles, avec les risques d’intervention internationale que cela implique, il est difficile de voir comment Assad peut renverser cette tendance ».
Néanmoins, l’IISS avertit que les forces du régime « peuvent toujours mettre en échec les rebelles si ces derniers abandonnaient leur tactique de guérilla et essayaient de prendre des zones urbaines ». Il considère de plus que « si le président Bachar el-Assad peut ne pas gagner, les rebelles peuvent toujours perdre ». Le rapport prévient également que l’absence chez les rebelles d’une direction politique et militaire forte entraîne des risques accrus de combats entre factions au sein de l’opposition au régime. « Cela peut conduire le pays à sombrer dans une guerre civile dans laquelle le gouvernement serait la faction la plus importante parmi d’autres, ce qui accroît les risques de déstabilisation de la région », pense l’IISS.
De plus, l’institut compare le conflit syrien avec la situation en Afghanistan, qui ont en commun d’être « des combats entre des insurgés et des forces gouvernementales » avec des forces extérieures impliquées. Mais il a estimé que les opérations militaires en Afghanistan tentaient de réduire au minimum le nombre de victimes alors que le gouvernement syrien recourait à la force « comme une fin en soi et un outil de répression et de dissuasion ».
L’équilibre des forces en Syrie va probablement finir par pencher en faveur des rebelles, estime l’Institut international d’études stratégiques (IISS) de Londres, dans un rapport publié hier, tout en avertissant qu’une guerre civile prolongée risque de déstabiliser toute la région. L’IISS est d’avis que le vent tourne en défaveur du président syrien Bachar el-Assad dans le...

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