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Liban

Kassem et Nicolas dénoncent « l’ingérence des États-Unis dans les affaires libanaises »

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem, a indiqué hier que la loi de 1960 n’existe plus légalement ni politiquement. « La commission de législation et de consultation a affirmé depuis trois semaines que le comité de supervision des législatives a été dissous six mois après les élections de 2009, ce qui implique que la loi électorale est valable pour une seule fois seulement », a-t-il expliqué, ajoutant que « toutes les factions politiques refusent la loi de 1960 ». Et de poursuivre : « Nous avons tenté, au sein du gouvernement, d’élaborer une loi qui soit approuvée par tous. Puis nous avons trouvé que le projet de loi orthodoxe satisfaisait la majorité des composantes, avant qu’une campagne politique et médiatique ne se déchaîne contre le texte. Nous avons alors appelé à l’élaboration d’un nouveau projet, et voilà que l’ordre américain rendu public par Maura Connelly appelle à la tenue des législatives selon la loi de 1960. Cela est une honte pour le Liban, qui a déclenché aujourd’hui un processus légal pour l’adoption de cette loi, sur ordre de Maura Connelly. »
De son côté, le député Nabil Nicolas (Courant patriotique libre), a lui aussi dénoncé les propos de l’ambassadrice américaine. « Le président de la Chambre des députés, Nabih Berry, avait tardé à convoquer le Parlement pour laisser une chance au consensus, alors que les chefs de l’État et du gouvernement se sont soumis à la volonté des États-Unis », a-t-il dit. « Il faut convoquer l’ambassadrice Connelly pour demander des explications sur son ingérence dans les affaires intérieures libanaises », a-t-il indiqué. Le député Nicolas a enfin considéré que les revendications du comité de coordination syndicale étaient justes, imputant au Premier ministre Mikati la responsabilité du retard dans le transfert de la grille des salaires au Parlement.

 

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