Accueillant les visiteurs, la spectaculaire télé Ultra HD, un monstre doté d’un écran de 85 pouces.
La grande rencontre pour la présentation destinée à la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord) a eu lieu à Dubaï où Samsung a mis les petits plats dans les grands, à grand renfort de responsables de la compagnie venus spécialement de Séoul. Il faut reconnaître que l’objectif est ambitieux: connecter tous les appareils dans la maison du futur, de la télévision au frigidaire. De quoi relancer les ventes!
Certes, Samsung a été rendu célèbre pour ses téléviseurs et ses téléphones «intelligents», notamment. Mais le géant sud-coréen, numéro un mondial de l’électronique, a depuis largement développé son ambition bien au-delà de ces deux secteurs pourtant largement porteurs. Aujourd’hui, il envisage de connecter les appareils informatiques et électroménagers entre eux et le tout à Internet.
Et il y a de quoi faire! À Dubaï, toute la famille high-tech s’affichait au grand complet: au-delà des appareils qu’on pourrait qualifier de standards (PC de bureau, notebooks, ordinateurs portables hybrides, smartphones et tablettes tactiles), il y avait là trônant majestueusement dans la salle: les superfrigos connectés au Web, les machines à laver futuristes avec leur concept dernier cri «Eco-Bubbles», les aspirateurs-robots aux allures de petites créatures extraterrestres...
Pour Samsung, qui investit chaque année des milliards de dollars dans la recherche et le développement, la prochaine grande tendance est orientée vers les applications domestiques dont la vedette incontestable est le téléviseur, appelé à occuper une place centrale dans le dispositif de communication entre tous ces appareils. Le plus spectaculaire des modèles était la UHD TV. Dotée d’un écran à diodes électroluminescentes (LED) de 85 pouces, aux bords quasiment imperceptibles, la bête semblait flotter sur son socle à l’entrée de la salle d’exposition à Dubaï, devant le regard halluciné des visiteurs. Le poste est le dernier de la génération des smart TVs, ces téléviseurs connectés qui permettent à l’utilisateur, entre autres, de surfer sur le Web, consulter sa messagerie électronique et intervenir sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.).
En parallèle, le constructeur a fait la démonstration d’une télécommande dotée d’un pavé tactile sur lequel on écrit le numéro des chaînes au lieu de taper sur des chiffres. Autre moyen de contrôler les futures télévisions : le mouvement. Grâce à une caméra embarquée, l’appareil pourra reconnaître des gestes simples et changer de chaîne sur un simple mouvement de main. Un peu comme le fait le système Kinect, proposé par Microsoft pour sa console de jeux XboX 360.
Mais la technologie évolue et une télé achetée aujourd’hui risque de devenir rapidement obsolète. La parade imaginée par Samsung tient dans un petit boîtier de mise à jour dédié exclusivement à cette fonction. Fixé sur le dos du téléviseur, il est capable de télécharger les données informatiques manquantes (firmware) et d’aligner l’appareil aux dernières normes.
Il reste que pour le géant sud-coréen, un poste de télévision orphelin dédié uniquement aux loisirs serait d’une banalité affligeante s’il n’a pas la possibilité de «dialoguer» avec les autres appareils de la maison. Samsung estime que la high-tech connectée doit constituer un écosystème complet regroupant télé, réfrigérateur, lave-vaisselle, lave-linge, four, caméra, aspirateur, etc. Sans oublier bien sûr la tablette tactile ou le smartphone sur lesquels l’usager peut poursuivre une émission télé entamée dans le salon.
PC de bureau et notebook hybride
Dans la foulée de ses innovations, Samsung a donné à voir une gamme très variée d’ordinateurs, allant du PC de bureau «All in One» au dernier-né des ultrabooks hybrides «Ativ», en passant par les notebooks ultrapuissants comme les séries 7 et 9
Chronos.
Ces appareils profitent des pleines potentialités de Windows 8, le dernier-né des systèmes d’exploitation de Microsoft, qui permet à l’utilisateur de passer avec une facilité déconcertante de l’environnement professionnel à celui des loisirs. Un bon choix, dans la mesure où le fabricant sud-coréen veut faire oublier le flop de «Bada», son système d’exploitation maison pour smartphone, remplacé avantageusement depuis par Android et Windows Phone.
Finalement, tout se passe aujourd’hui comme si Samsung voulait prendre l’avantage en s’appropriant un autre écran essentiel: celui de la télé intelligente. L’heure de la revanche a-t-elle sonné?
Certes, Samsung a été rendu célèbre pour ses téléviseurs et ses téléphones «intelligents», notamment. Mais le géant sud-coréen, numéro un mondial de l’électronique, a depuis largement développé son ambition bien au-delà de ces deux secteurs pourtant largement porteurs. Aujourd’hui, il envisage de connecter les appareils informatiques et électroménagers entre eux et le tout à Internet.
Et il y a de quoi faire! À Dubaï, toute la famille high-tech s’affichait au grand complet: au-delà des appareils qu’on pourrait qualifier de standards (PC de bureau, notebooks, ordinateurs portables hybrides, smartphones et tablettes tactiles), il y avait là trônant majestueusement dans la salle: les superfrigos connectés au Web, les machines à laver futuristes avec leur concept dernier cri «Eco-Bubbles», les aspirateurs-robots aux allures de petites créatures extraterrestres...
Pour Samsung, qui investit chaque année des milliards de dollars dans la recherche et le développement, la prochaine grande tendance est orientée vers les applications domestiques dont la vedette incontestable est le téléviseur, appelé à occuper une place centrale dans le dispositif de communication entre tous ces appareils. Le plus spectaculaire des modèles était la UHD TV. Dotée d’un écran à diodes électroluminescentes (LED) de 85 pouces, aux bords quasiment imperceptibles, la bête semblait flotter sur son socle à l’entrée de la salle d’exposition à Dubaï, devant le regard halluciné des visiteurs. Le poste est le dernier de la génération des smart TVs, ces téléviseurs connectés qui permettent à l’utilisateur, entre autres, de surfer sur le Web, consulter sa messagerie électronique et intervenir sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.).
En parallèle, le constructeur a fait la démonstration d’une télécommande dotée d’un pavé tactile sur lequel on écrit le numéro des chaînes au lieu de taper sur des chiffres. Autre moyen de contrôler les futures télévisions : le mouvement. Grâce à une caméra embarquée, l’appareil pourra reconnaître des gestes simples et changer de chaîne sur un simple mouvement de main. Un peu comme le fait le système Kinect, proposé par Microsoft pour sa console de jeux XboX 360.
Mais la technologie évolue et une télé achetée aujourd’hui risque de devenir rapidement obsolète. La parade imaginée par Samsung tient dans un petit boîtier de mise à jour dédié exclusivement à cette fonction. Fixé sur le dos du téléviseur, il est capable de télécharger les données informatiques manquantes (firmware) et d’aligner l’appareil aux dernières normes.
Il reste que pour le géant sud-coréen, un poste de télévision orphelin dédié uniquement aux loisirs serait d’une banalité affligeante s’il n’a pas la possibilité de «dialoguer» avec les autres appareils de la maison. Samsung estime que la high-tech connectée doit constituer un écosystème complet regroupant télé, réfrigérateur, lave-vaisselle, lave-linge, four, caméra, aspirateur, etc. Sans oublier bien sûr la tablette tactile ou le smartphone sur lesquels l’usager peut poursuivre une émission télé entamée dans le salon.
PC de bureau et notebook hybride
Dans la foulée de ses innovations, Samsung a donné à voir une gamme très variée d’ordinateurs, allant du PC de bureau «All in One» au dernier-né des ultrabooks hybrides «Ativ», en passant par les notebooks ultrapuissants comme les séries 7 et 9
Chronos.
Ces appareils profitent des pleines potentialités de Windows 8, le dernier-né des systèmes d’exploitation de Microsoft, qui permet à l’utilisateur de passer avec une facilité déconcertante de l’environnement professionnel à celui des loisirs. Un bon choix, dans la mesure où le fabricant sud-coréen veut faire oublier le flop de «Bada», son système d’exploitation maison pour smartphone, remplacé avantageusement depuis par Android et Windows Phone.
Finalement, tout se passe aujourd’hui comme si Samsung voulait prendre l’avantage en s’appropriant un autre écran essentiel: celui de la télé intelligente. L’heure de la revanche a-t-elle sonné?
La grande rencontre pour la présentation destinée à la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord) a eu lieu à Dubaï où Samsung a mis les petits plats dans les grands, à grand renfort de responsables de la compagnie venus spécialement de Séoul. Il faut reconnaître que l’objectif est ambitieux: connecter tous les appareils dans la maison du futur, de la télévision au...
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