Loi électorale : Selon Alain Aoun, les discussions ont abouti

Le député libanais du Courant patriotique libre (CPL) Alain Aoun a déclaré samedi après-midi, en évoquant les discussions concernant le projet de loi électorale, que "la fumée blanche s'est élevée", a rapporté l'Agence nationale information (ANI, officielle). 

La "fumée blanche" fait référence au signe qui indique que le Conclave est parvenu à s'entendre sur l'élection d'un nouveau pape.

La déclaration de M. Aoun est intervenue durant la pause, lors de la dernière réunion de la sous-commission ad hoc chargée d'élaborer une nouvelle loi électorale en prévision des législatives prévues en juin.

Avant la réunion, le président de la sous commission Robert Ghanem avait déclaré qu'un "consensus est possible" si les partis le veulent.

Le député des Forces libanaises (FL) Georges Adwan a, pour sa part, affirmé lors d'un entretien, que la proposition avancée par son parti n'a pas fait l'objet de remarques sur le fond.
De son côté, le député du Hezbollah Ali Fayad a indiqué que la proposition des FL "manque d'équilibre politique".

Le député du Courant du Futur, Serge Torsarkissian, a par ailleurs révélé que des négociations étaient en cours afin d'adopter le projet de loi électorale avancé par le président de la Chambre Nabih Berry.

Ce dernier a convoqué samedi les commissions parlementaires conjointes à une réunion lundi à 11h, ainsi que mardi, mercredi et jeudi, afin de discuter du projet de loi électorale et d'annoncer les résultats de la deuxième série de réunions de la sous-commission ad hoc, a rapporté l'ANI.

Les commissions convoquées sont les suivantes : commissions du Budget et des Finances, de l'Administration et de la Justice, de la Défense et de l'Intérieur, de l'Information et des Télécommunications.

Samedi matin, le chef du CPL Michel Aoun a déclaré dans un entretien que son parti allait voter pour le projet de loi du Rassemblement orthodoxe lors des réunions des commissions parlementaires conjointes. "Toutes les autres loi électorales proposées servent certains intérêts", a-t-il affirmé.