Le chef des FL au cours de sa conférence de presse. Photo Aldo Ayoub
« Critiquer un projet quelconque est un droit légitime, mais il est inadmissible de ne pas proposer une alternative », a lancé M. Geagea lors d’une conférence de presse à Meerab.
« La loi orthodoxe comporte des failles, a-t-il admis, (...) mais que tout le monde sache que nous avons essayé de trouver le projet le plus adéquat. »
« Nous nous étions entendus avec nos alliés du courant du Futur sur le projet des petites circonscriptions, mais nous n’avons pas été en mesure de lui assurer une majorité à la Chambre. Seul le projet orthodoxe disposait de cette majorité », a-t-il ajouté, se demandant s’il ne fallait pas considérer que le maintien de la loi de 1960 « serait un coup porté à la coexistence ».
« Ce qui est demandé, c’est un projet de loi électorale recueillant l’aval d’au moins 65 députés pour remplacer la loi de 1960, étant entendu que celle-ci ne garantit pas la bonne représentation, a déclaré M. Geagea. L’un quelconque de ceux qui contestent (le projet orthodoxe) a-t-il présenté une alternative que nous aurions refusé de discuter ? » Et de poursuivre : « Comment pourrions-nous maintenir la loi de 1960 alors qu’environ 80 % des Libanais y sont hostiles ? »
M. Geagea a précisé qu’en dépit des divergences de points de vue sur la loi électorale, les FL « resteront en contact permanent avec le président de la République et nos alliés ». Il a en outre salué « les efforts que déploie le président de la Chambre, Nabih Berry, pour parvenir à un accord » sur une loi électorale.
Enfin, le leader des FL a assuré que la question de la loi électorale ne parviendrait pas à disloquer l’alliance du 14 Mars. « Ce qui unit les composantes du 14 Mars est bien plus grand que ce qui les dissocie, a-t-il dit. Ce sont des grands principes et une vision commune du Liban. »
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