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Joumblatt appelle de ses vœux un « printemps électoral libanais »

Le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, s’est prononcé hier pour un « printemps électoral libanais » par lequel « la Chambre des députés serait libérée de la représentation confessionnelle, comme prévu par l’accord de Taëf », et « un Sénat serait mis en place pour représenter les diverses composantes et prendre en charge les grandes questions nationales ».
S’exprimant dans le cadre de son intervention hebdomadaire à l’organe du PSP, al-Anba’, M. Joumblatt dénonce « la vague de surenchères isolationnistes sans précédent » ces jours-ci au sujet de la loi électorale, soulignant que le Sénat aurait pour tâche de « répondre aux inquiétudes de toutes les parties et de calmer leurs craintes les uns des autres ».
Sur un autre plan, le leader druze justifie l’intervention militaire de la France au Mali et souhaite son succès, mais il regrette, en parallèle, l’inaction de la communauté internationale en Syrie. « Le régime poursuit ses tueries quotidiennes sans que nul ne l’en dissuade et ne protège le peuple syrien », écrit-il.
« Il est clair que les intérêts des grandes puissances ne convergent pas jusqu’ici dans un sens qui permettrait de sauver le peuple syrien. Ils ont convergé partiellement pour obtenir la libération des prisonniers iraniens détenus par l’opposition syrienne, mais pour ce qui est de libérer le peuple syrien de l’emprise du régime, ils divergent », note-t-il.
Le chef du PSP saisit cette occasion pour évoquer l’immobilisme dans l’affaire des otages chiites libanais aux mains des rebelles syriens. « La République islamique, qui a négocié pour faire libérer ses otages, n’aurait-elle pas pu englober sous son parrainage les détenus libanais et obtenir qu’ils soient eux aussi relâchés après plusieurs mois de détention ? » s’est-il interrogé.
Et d’ajouter : « Cet incident n’est-il pas une nouvelle preuve pour les Libanais que les puissances ne se préoccupent que de leurs intérêts directs et que les affaires du Liban et des Libanais ne les intéressent que sous l’angle de l’exploitation au service de leurs objectifs politiques et autres ? »
M. Joumblatt conclut en appelant « toutes les parties essentielles libanaises sans exception à éviter de tomber à nouveau dans le piège de l’engagement à l’égard de l’extérieur ».
Le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, s’est prononcé hier pour un « printemps électoral libanais » par lequel « la Chambre des députés serait libérée de la représentation confessionnelle, comme prévu par l’accord de Taëf », et « un Sénat serait mis en place pour représenter les diverses composantes et prendre en charge les grandes questions...

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