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Liban

Alain Aoun accuse ... et se retire de la commission restreinte

Les députés Adwan et Fatfat expliquant place de l’Étoile qu’« il n’y a aucun problème entre les FL et le courant du Futur ».Photo Nasser Traboulsi

Nul n’en est dupe. C’est une manœuvre plutôt puérile que le député aouniste Alain Aoun a effectué hier, en se retirant de la seconde séance de la commission restreinte chargée d’adopter une nouvelle loi électorale et en accusant les Forces libanaises d’atermoiement et d’obstructionnisme.
Le député a affirmé hier que son retrait de la commission « est définitif » et vise à protester contre des manœuvres « de l’intérieur et de l’extérieur » de la commission.


À l’intérieur, M. Aoun proteste contre ce qu’il considère comme « les atermoiements auxquels se livre l’autre camp, par le biais de la multiplication des discussions et de propositions générales peu sérieuses » qui ne figurent pas à l’ordre du jour de la commission.


De l’extérieur, M. Aoun dénonce la campagne conduite par le courant du Futur, qui ne cache pas son hostilité à la loi orthodoxe.
Ce que M. Aoun recherche, il l’a d’ailleurs dit : c’est la confirmation des résultats auxquels est déjà parvenue la commission restreinte, conclusions favorables au projet de loi dit orthodoxe « qui a recueilli une majorité de voix à l’intérieur de la commission ».  « Mais ils ne le veulent pas », a-t-il ajouté.


Selon les observateurs, M. Aoun chercherait, par sa manœuvre, à faire pression sur les Forces libanaises qui, après avoir approuvé publiquement le projet orthodoxe, semblent s’être repris, sous les holà du courant du Futur et ceux du chef de l’État.


Du reste, après la réunion, Georges Adwan et Ahmad Fatfat se sont affichés ensemble devant les photographes, pour bien montrer que si leurs avis divergent sur le projet de loi, leur alliance politique, elle, est inébranlable.
Que va faire aujourd’hui la commission restreinte si M. Aoun ne se présente pas au Parlement ? Hier, en second temps, elle a suspendu sa réunion. Interrogé à ce sujet, son président, Robert Ghanem, a précisé qu’un point à l’ordre du jour portant sur le nombre des députés n’a toujours pas été examiné. Deux propositions ont été avancées par les députés Nabil de Freige et Samy Gemayel à ce propos, et le projet de loi orthodoxe lui-même prévoyant la possibilité d’une augmentation en nombre de la Chambre, a-t-il précisé.
« Si M. Aoun vient, nous poursuivrons le débat. Sinon, nous aviserons », a-t-il lancé, laconique.


Pour sa part, M. TerSarkissian a relevé que « les alliés » du courant aouniste, les députés du Hezbollah, étaient présents l’après-midi et a escompté qu’ils seront peut-être capables de persuader Alain Aoun de revenir sur sa décision. En tout cas, les députés du Hezbollah seront présents, a-t-il ajouté.

Nul n’en est dupe. C’est une manœuvre plutôt puérile que le député aouniste Alain Aoun a effectué hier, en se retirant de la seconde séance de la commission restreinte chargée d’adopter une nouvelle loi électorale et en accusant les Forces libanaises d’atermoiement et d’obstructionnisme. Le député a affirmé hier que son retrait de la commission « est définitif » et vise...

commentaires (1)

On devait supporter déjà un "Beauf-Grimpion", on se retrouve hériter en Sus à présent d'un "Neveu-Poltron"....

Antoine-Serge KARAMAOUN

21 h 37, le 10 janvier 2013

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Commentaires (1)

  • On devait supporter déjà un "Beauf-Grimpion", on se retrouve hériter en Sus à présent d'un "Neveu-Poltron"....

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    21 h 37, le 10 janvier 2013

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