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À La Une - Justice

Georges Ibrahim Abdallah retrouverait son Akkar natal entre le 14 et le 16 janvier

L’ancien chef des FARL libérable sous condition après 28 ans de détention.

Le Libanais Georges Ibrahim Abdallah, incarcéré depuis 28 ans en France pour complicité d’assassinat de deux diplomates en 1982, pourra sortir de prison en libération conditionnelle.


La chambre d’application des peines de Paris, qui examinait l’affaire en appel, a accédé à la huitième demande de libération de l’ancien chef des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises), 61 ans, condamné pour l’assassinat du diplomate américain Charles Robert Ray et de l’Israélien Yacov Barsimantov, en la conditionnant à un arrêté d’expulsion du territoire français que le ministère de l’Intérieur doit impérativement prendre d’ici au 14 janvier.


Il n’empêche : selon des sources bien informées, il n’y aura pas de surprises avant cette date, et M. Abdallah ne pourra pas retrouver son Akkar natal avant au moins lundi prochain. On dit qu’il atterrirait à Beyrouth entre le 15 et le 16 janvier. Ce sont les services spéciaux français qui vont organiser, dans la plus grande discrétion, son transfert de sa prison pyrénéenne vers le Liban, et le ministère français de l’Intérieur devra obligatoirement coopérer avec les autorités libanaises concernées, c’est-à-dire l’ambassade du Liban à Paris, qui devra délivrer un laissez-passer au nom de M. Abdallah.


Rappelons que le 21 novembre dernier, le tribunal d’application des peines de Paris avait répondu positivement à la demande de libération de l’ancien chef des FARL. Mais le jugement a été suspendu en raison de l’appel du parquet de Paris qui avait estimé en première instance que « le projet incertain que présente M. Abdallah ne permet pas de garantir tout risque de récidive » et de reprise d’un combat révolutionnaire au Liban, soulignant qu’il n’a jamais commencé à indemniser les parties civiles et continue de revendiquer ses actes.
Son avocat Jacques Vergès fait valoir qu’il est un détenu modèle et qu’il souhaite rentrer au Liban pour reprendre son métier d’instituteur.


Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah avait déjà obtenu une libération conditionnelle en 2003, mais celle-ci avait finalement été refusée en appel en janvier 2004.

Le Libanais Georges Ibrahim Abdallah, incarcéré depuis 28 ans en France pour complicité d’assassinat de deux diplomates en 1982, pourra sortir de prison en libération conditionnelle.
La chambre d’application des peines de Paris, qui examinait l’affaire en appel, a accédé à la huitième demande de libération de l’ancien chef des FARL (Fractions armées révolutionnaires...

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