Le leader des Forces libanaises Samir Geagea a affirmé hier que « notre volonté de réformer la loi électorale est liée au fait que l’actuelle loi n’assure pas une juste représentativité aux différentes parties politiques ». Dans une brève conférence de presse à Meerab, consacrée à la loi électorale, Samir Geagea a estimé que « la loi qui assure la meilleure représentativité est la loi proposée par la Rencontre orthodoxe », avant de rappeler que « nous avons été les premiers à proposer cette formule, avant de nous rétracter face à la ferme résistance qui a été opposée à cette loi ». « Nous avons alors proposé la loi électorale fondée sur les circonscriptions restreintes, qui est l’une des meilleures après la proposition de la Rencontre orthodoxe », a-t-il ajouté, précisant que « le découpage en 13 circonscriptions proposé parallèlement par le Courant patriotique libre (CPL) ne permet pas une bonne représentation ».
À l’heure actuelle, « alors que la proposition de la Rencontre orthodoxe a réintégré le débat, nous la soutenons, à condition toutefois que les alliés du CPL (le Hezbollah et Amal) l’appuient eux aussi réellement et sans leurre », a précisé Samir Geagea, rappelant que le CPL avait déclaré la veille son appui et celui de ses alliés à la loi orthodoxe. « Il n’est pas permis de leurrer le public », a-t-il encore affirmé. Revenant enfin sur la réunion quadripartite de Bkerké dimanche, il a rappelé que celle-ci a abouti à l’engagement des quatre partis chrétiens représentés « à ne pas revenir à l’application de la loi de 1960 », et à fournir les efforts nécessaires au sein de la sous-commission parlementaire ad hoc, pour aboutir à un accord sur la nouvelle loi. Samir Geagea a réaffirmé l’engagement des Forces libanaises sur ces deux points, insistant sur « notre disposition à rompre le boycottage du Parlement et soumettre l’adoption de la nouvelle loi au vote de l’assemblée générale si la sous-commission n’aboutit pas à un accord ».
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