Les enseignants contractuels de l'Université libanaise (UL), auxquels on refuse le cadre à plein-temps, ont annoncé lundi la poursuite de leur grève générale entamée le 1er janvier 2013, jusqu'à ce que leurs demandes soient acceptées.
"Il n'y aura pas d'enseignement à l'UL avant l’approbation du dossier de l'encadrement des enseignants contractuels de l'université libanaise", pouvait-on lire dans le communiqué diffusé par l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).
"Nous ne voulons pas poursuivre la grève (...), mais nous voulons préserver nos droits. Notre objectif n'est pas de pénaliser les étudiants, l'université ou la nation", indique-t-on encore dans le texte.
Selon les enseignants contractuels, "le retard dans ce dossier aura un impact négatif sur l’Éducation des Libanais et sur le système universitaire (...). La position du gouvernement à l'égard de 650 enseignants contractuels de l'UL est injustifiée".
Le 31 décembre 2012, les grévistes avaient organisé une manifestation sur la route du palais présidentiel de Baabda, quelques jours après une démarche similaire au même endroit.
Les enseignants dénoncent "le clientélisme au sein de l’université, qui n'est plus qu'un grand gâteau que se partagent les responsables et les partis politiques".
Les plus commentés
L'UE annonce un financement pour le Liban d'un milliard d'euros, jusqu'en 2027
« Viens prendre un café » : quand « L’Orient-Le Jour » passe à la censure
Ils utilisaient TikTok pour commettre des agressions sexuelles sur des mineurs : six suspects arrêtés au Liban