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À La Une - liban

Le dialogue national reporté sine die

Les protagonistes toujours divisés sur l’utilité de s’asseoir à la même table.

Le chef de l'Etat Michel Sleiman a annoncé samedi le report sine die du dialogue national. AFP

Le président libanais, Michel Sleiman, a reporté samedi sine die la session du dialogue national qui était prévue lundi, face au refus d’une partie de l’opposition d’y participer.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’Etat a informé tous les participants au dialogue de sa décision de le reporter sans fixer une nouvelle date.

 

Le quotidien as-Safir paru samedi a indiqué que M. Sleiman avait pris cette décision à la suite d’un entretien vendredi soir avec le Premier ministre Nagib Mikati et le chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt, considérés comme centristes.

 

La plupart des partis de l’alliance du 14 Mars (opposition), hostile au régime de Damas, refusent en effet de participer au dialogue avant la démission du gouvernement, formé en majorité de partis proches du pouvoir syrien.

 

Le bloc des députés du Futur, pilier du 14 Mars, a réaffirmé jeudi son refus de retourner à la table de dialogue national avant la démission du gouvernement et l’acceptation par le Hezbollah de l’ordre du jour de ce dialogue.

Réuni sous l’égide de son chef, Fouad Siniora, le bloc a publié un communiqué dans lequel il souligne qu’il n’existe "pas d’alternative au dialogue, à condition qu’il s’agisse d’un dialogue fructueux et utile aux Libanais et pas d’une occasion médiatique que le Hezbollah exploite pour couvrir la poursuite de la mise en œuvre de son plan visant à imposer son contrôle sur l’État et la nation par les armes".

 

Dans un entretien avec l’Orient Le-Jour, le chef du parti des Forces libanaises (FL, opposition), Samir Geagea, a également souligné samedi son rejet d'un dialogue national qui aurait pour finalité de "couvrir les attentats" politiques contre les leaders du 14 Mars.

 

Le président de la République a récemment intensifié en vain ses efforts afin de ramener tous les partis politiques à la table du dialogue, depuis que le Liban est plongé dans une crise engendrée par l'assassinat le 19 octobre 2012 du chef des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI) Wissam el-Hassan.

 

 

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Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’Etat a informé tous les participants au dialogue de sa décision de le reporter sans fixer une nouvelle date.
 
Le quotidien as-Safir paru...

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