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À La Une - Interview

Geagea à « L’OLJ » : Le dialogue pour couvrir les attentats ? C’est non !

Il est sans conteste la personnalité qui gêne le plus sur la scène locale, et ce n’est pas pour rien que les assassins ont tenté, avec patience et détermination – mais fort heureusement manque de réussite –, de lui faire la peau en 2012. Samir Geagea se confie à « L’Orient-Le Jour » en ce début 2013, véritablement année de tous les défis pour le 14 Mars.

Pour Geagea, le régime syrien « est en voie d’effondrement ». Photo Aldo Ayoub

L’Orient-Le Jour – Sorti de prison en 2005, Samir Geagea se retrouve aujourd’hui, de nouveau, dans une prison dorée, à Meerab, incapable de se mouvoir en raison des menaces d’attenter à sa vie. Y voyez-vous un remake de la situation sous la tutelle syrienne, Saad Hariri étant le nouveau Michel Aoun en exil, et vous, en quelque sorte, de nouveau en prison, même si dans de meilleures conditions ?
Samir Geagea – Les comparaisons ne sont pas toujours exactes, même si nous sommes confrontés au même terrorisme. C’est vrai que l’armée syrienne est sortie du Liban, mais certaines pratiques persistent. L’armée syrienne n’a retiré que ses forces militaires. En attendant les résultats de l’enquête du TSL et sur l’affaire Boutros Harb, je considère que le camp du 8 Mars est une seule et même entité et assume une même responsabilité, indépendamment de savoir lequel d’entre eux est précisément en train de tirer sur la gâchette. Le 8 Mars assume la responsabilité morale des attentats en cours. Il y a, d’ailleurs, une répartition des rôles entre eux : certains pressent sur le détonateur, d’autres justifient ou défendent, les troisièmes empêchent de livrer les données téléphoniques pour que l’enquête suive son cours... 2013 sera dans la même lignée que 2012 et même que 2004 et après, dans ce cadre.

 

Certes, il y a eu une période d’accalmie sur le plan des attentats après l’accord de Doha, parce que le 8 Mars a obtenu ce qu’il voulait, en l’occurrence le tiers de blocage au gouvernement. Puis, en 2011, il a obtenu tout le gouvernement. Ils ont donc arrêté de sévir, jusqu’au début de l’effondrement du régime syrien, accompagné d’une baisse de crédit de leur part sur le plan populaire local. Or ils ne peuvent pas se permettre de perdre la Syrie et le Liban en même temps, et constatent que l’opinion publique ne penche pas en leur faveur. Comment corriger le tir ? Ils semblent avoir décidé que la meilleure stratégie est d’en finir avec quelques personnalités pour compenser la perte constituée par le bastion syrien. Ils avaient déjà essayé cela en 2005, au lendemain de la révolution du Cèdre, sans succès.



La période précédente s’était achevée par le 7 Mai. Allons-nous vers un même scénario, pour empêcher un rééquilibrage ?
Le camp adverse semble jeter tout son dévolu sur l’action sécuritaire plus que sur le plan militaire, pour arriver à ses fins. S’il échoue, parce que la majorité du 14 Mars est cloîtré chez elle, ayant pris des dispositions sécuritaires impossibles pour se protéger, oui, il pourrait en effet se laisser tenter par des aventures. Mais il échouerait. L’action militaire n’est pas toujours couronnée de succès. Cela ne servirait à rien. Il ne saurait pousser le bouchon trop loin. Ils sont plus sensibles avec la chute du régime syrien. Ils savent qu’ils sauront immédiatement pointés du doigt à la moindre action.

 

 

Pourquoi parier sur le fait que la chute du régime syrien affaiblira le Hezbollah ?
Je ne parie pas sur la chute du régime syrien ; il s’agit d’une réalité : le régime syrien est en voie d’effondrement. C’est une question de mois. Cela aura des répercussions certaines. Nous savons que l’un des piliers principaux d’appui du 8 Mars est le régime syrien. De toutes les façons, la chute du régime syrien aura des répercussions sur le Hezbollah, qui n’aura plus qu’un soutien central : Téhéran. Ces derniers vont donc faiblir, naturellement, même si le problème en tant que tel ne sera évidemment pas résolu directement.

 

Pensez-vous qu’il y ait une possibilité de la part du camp adverse de torpiller les élections ?
J’en doute. C’est difficile.



Pourtant Michel Aoun est menaçant...
(Rires).

 

 

Mais comment organiser des élections tant que Saad Hariri est à Paris, que vous êtes cloîtré à Meerab, et que beaucoup parmi les candidats du 14 Mars sont incapables de se déplacer en sécurité pour faire leur tournée électorale ?
Malgré tout cela, il reste inconcevable que les élections n’aient pas lieu. Cette situation se retournera contre le camp adverse, au final. Les Libanais suivent, et savent ce qui se produit réellement au Liban. Ils ne sont pas dupes. L’opinion publique, notamment chrétienne, est consciente et bien informée.

 

 

Pourtant, à six mois des élections, il y a une frustration et une démobilisation inquiétante dans les rangs du public du 14 Mars, notamment depuis l’assassinat de Wissam el-Hassan, pour diverses raisons : craintes sécuritaires avec les menaces contre les pôles de l’opposition, absence de Saad Hariri, manque de punch de la part de l’opposition, manque d’initiative, manque de participation des indépendants et de l’opinion publique, accaparement des partis au niveau du pouvoir de décision, incapacité de réformes structurelles, querelles internes et manque de coordination interne, manque de volonté de renouvellement des élites... Le camp adverse se montre, sur la forme, plus homogène et plus sûr de lui.
Tout cela est vrai, en ce qui nous concerne. C’est une réalité. Mais c’est au niveau de la forme, du comportement. Personne ne critique le projet, les idées de base du 14 Mars. Cependant, dans la forme et dans le fond, le 8 Mars est au plus mal : il suffit de rappeler l’affaire des journaliers de l’EDL, par exemple, et les querelles provoquées par ce dossier, ou encore le dossier des déplacés. Par contre, la majorité des Libanais sont contre le projet stratégique du 8 Mars. C’est vrai que les deux camps se débattent actuellement, mais nous allons dans le bon sens, tandis qu’ils suivent le mauvais chemin, contraire à l’évolution de l’histoire. Nous allons faire notre possible pour colmater toutes les brèches. Nous avons un projet clair : gagner les élections, désigner un Premier ministre et former un gouvernement de majorité.

 

 

Quelle loi électorale pour les élections ?
Nous sommes tous d’accord sur le fait que la loi de 1960 n’est pas la bonne. Il faut parvenir à une nouvelle loi. Nous estimons que la meilleure loi, et la plus représentative, est celle des 50 circonscriptions. Maintenant, quelle loi soutenons-nous ? Tout dépend des choix. À la base, nous défendons le projet des 50 circonscriptions. Si cela s’avère impossible, nous préférons aller vers la proposition de la commission Fouad Boutros plutôt que vers la loi de 1960. Au plan chrétien, la loi de 1960 est inique au niveau de la représentation chrétienne. À bien observer, il s’avère qu’aux États-Unis, en France et en Grande-Bretagne, les circonscriptions sont uninominales (les plus petites), parce que cela empêche le député d’échapper à l’accountability des électeurs. C’est la proposition formulée par le Bloc national, qui est la meilleure, et que nous adopterions immédiatement.

 

 

Est-il possible de parvenir à l’adoption d’une nouvelle loi ?
Oui, de toutes les façons. Même si nous ne parvenons pas à nous entendre sur la loi dans le cadre de la commission restreinte dont les réunions commencent la semaine prochaine, nous appelons le président Nabih Berry à convoquer immédiatement la Chambre pour qu’elle assume ses responsabilités et qu’un vote ait lieu sur les trois projets de loi proposés. Chaque partie assumera ses responsabilités, à ce moment-là. Certes, nous préférons qu’il y ait une entente en commission restreinte, mais l’absence éventuelle de consensus ne doit pas être un prétexte pour ne pas convoquer la Chambre à voter les projets ! Il faut que ce dossier soit définitivement clos au plus tard à la fin du mois.

 

 

Vous avez adressé il y a quelques jours une lettre ouverte au président Sleiman sur le dialogue. Mais que peut-il faire réellement?...
Il lui est demandé, ainsi qu’à l’État, d’assumer leurs responsabilités. Entre 1986 et 1990, le régime syrien envoyait tous les jours des voitures piégées dans les régions chrétiennes. Cependant, la sécurité était meilleure qu’elle ne l’est aujourd’hui, malgré la guerre, et ce n’est pas normal ! Personnellement, bien que leader des FL, je n’étais pas aussi à découvert qu’à présent ! L’État doit assurer la sécurité dans le pays, ça suffit ! Mais, pour ce faire, il faut cesser de mener la politique de l’autruche, et commencer à rechercher les coupables là où ils se trouvent réellement, pas ailleurs !

 

Au bout de vingt assassinats et attentats, est-il normal qu’aucun coupable n’ait été découvert ? Ce n’est pas vrai que l’État ne peut rien faire : le pouvoir ne veut rien faire, parce qu’il ne veut en aucun cas aller chercher du côté du 8 Mars... L’on sait, par exemple, qu’il y a un accusé dans l’affaire Boutros Harb. Personne ne veut aller le saisir, parce que l’on sait à quel camp il appartient. Pourquoi, partant, aller à la table de dialogue dans de telles circonstances ? À quoi bon dialoguer ? Le dialogue pour le dialogue, comme l’art pour l’art ? Pour accorder à ce pouvoir un regain de légitimité ? Il faudrait d’abord qu’il y ait un minimum de présence étatique pour cela. Il faudrait accepter de confronter le camp adverse et de traquer les coupables. Preuve en est : même Michel Samaha, pris la main dans le sac, cela fait plus de trois mois qu’on attend le mandat d’amener du juge d’instruction... Les responsables ont peur d’agir... et puis ils ont tué Wissam el-Hassan, le principal chef sécuritaire du pays, pour montrer que tout le monde, mais alors tout le monde, est à découvert...

 

C’est comme pour la question délicate des réfugiés syriens. Un problème humanitaire de cette ampleur ne se résout pas avec la légèreté gravissime dont ont fait preuve certains ministres, qui ont proposé de fermer les frontières. C’est une crise qui est très grave pour le Liban : nous sommes solidaires des réfugiés et compatissons avec leurs souffrances ; mais, encore une fois, cet État est déficient et n’est capable d’assumer aucune responsabilité.

 

(Lire aussi : Réfugiés syriens : le souci de la transparence freine l’arrivée de l’aide occidentale)

 

 

Y a-t-il du nouveau concernant la tentative d’assassinat contre vous ?
Non, rien, comme si le dossier avait été ignoré, occulté, clôturé... Encore une fois, ils ne peuvent ni ne veulent chercher là où il faut... Les services sécuritaires ne sont actifs que sur les dossiers qui n’impliquent pas le régime syrien et le Hezbollah...


Mais vous avez vos soupçons...
Naturellement. Et ils se portent, naturellement, sur l’autre camp. Mais je préfère ne pas en dire plus pour l’instant.

 

 

Pour un programme commun

Le 14 Mars est un parti hétérogène. À chaque échéance électorale, les querelles interpartisanes et interindividuelles commencent pour s’arracher les strapontins à la Chambre. Est-il possible de parvenir à un programme politique commun? « Tout dépendra évidemment de la loi électorale adoptée. Mais je suis certainement en faveur d’un programme commun au 14 Mars, dans la mesure du possible. »

 

 

La loi « orthodoxe »...

Samir Geagea avait d’abord soutenu la loi électorale proposée par le Rassemblement orthodoxe d’Élie Ferzli, avant de se rétracter. Pourquoi ? « Lorsque cette loi a été proposée, l’idée était de se rapprocher autant que possible d’une représentation saine au plan communautaire. Mais cette loi a été confrontée à un vaste mouvement de refus. Nous avons donc été, en tant que partis chrétiens, vers une seconde option. Le comité de Bkerké avait des opinions différentes. Le 14 Mars a opté pour le projet des 50 circonscriptions, le 8 Mars pour les 13 circonscriptions avec la proportionnelle comme mode de scrutin. La loi des 50 circonscriptions est de loin meilleure. Tout récemment, Michel Aoun et ses amis se sont soudainement souvenus de la loi orthodoxe – dans l’objectif, évidemment, de faire de la surenchère chrétienne, comme d’habitude. »

 

 

Saad Hariri...

Interrogé sur l’absence forcée de Saad Hariri, Samir Geagea s’assombrit quelque peu. Il est clair que son compagnon de route lui manque, aussi bien sur le plan de la dynamique politique que sur le plan personnel. « Sa présence a laissé un grand vide. Saad Hariri, c’est Saad Hariri, après tout. Et puis, en son absence, des phénomènes inhabituels commencent à prendre racine... Il y a une volonté de frapper les pôles modérés du pays, comme le mufti de Tripoli, également, notamment dans la rue sunnite, pour créer un vide et encourager les forces non modérées, naturellement. Je préfère ne pas songer à l’éventualité d’élections sans la présence de Saad Hariri. Sa présence est fondamentale. »

 

 

Délirant...

Samir Geagea, imprégné de hégélianisme dans sa vision de l’avènement de l’Esprit dans l’Histoire, est convaincu que l’Iran et ses instruments font fausse route. Lorsqu’on lui parle de la fin de l’histoire selon l’eschatologie mahdivi, et qu’on lui dit que la vision iranienne de l’histoire est exactement antihégélienne, qu’elle vise même à la destruction du temps historique rationnel occidental tel que nous le connaissons, et qu’elle est donc délirante, Samir Geagea répond, laconique, du tac au tac : « Non, non... pas délirant... de l’Iran. »

 

 

Troisième voie ?

Certaines analyses évoquent la création d’un nouveau bloc éventuel, qui serait formé dans les mois à venir, joignant plusieurs pôles, pour créer une troisième voie « centriste » qui briserait la polarisation 14/8. Qu’en pense le leader des FL? « Si le centrisme signifie de ne pas être affilié à un parti politique, d’accord, c’est bon. Être indépendant, je n’ai rien contre. Mais l’essentiel, c’est d’avoir des opinions politiques, pas de rester neutre, indifférent, incolore. Je suis contre cette vision qui consiste à dire que 14 et 8 c’est kif-kif. J’aimerais entendre les propositions de ceux qui tiennent ce discours. Mon point de vue, c’est que 14 et 8 Mars représentent deux visions tranchées du Liban, deux projets bien spécifiques. Attendons donc de voir quelles seront les positions de ce bloc, lorsqu’il verra le jour, avant de juger de ce qu’il en est. Ce sera dur de se démarquer. »

 

 

Le vrai document d’entente entre Aoun et le Hezbollah...

Samir Geagea rejette la position officielle actuelle de Bkerké – du patriarche Raï – selon laquelle les parties chrétiennes assumeraient la même responsabilité dans la mésentente qui règne au plan politique interchrétien. : « L’appel à une entente interchrétienne désincarnée est floue. Les auteurs de l’appel en question ont une position floue. Les contours sont flous. Où sont les repères dans toute cette histoire ? Quels sont-ils ? Certes, il y a bien un problème fondamental : le positionnement du général Aoun avec le Hezbollah, qu’il suit à l’aveuglette, sans aucune distanciation critique. Le document d’entente effectif avec le Hezbollah est le suivant : le Hezbollah offre à Aoun tout le butin politique et institutionnel – des postes au gouvernement, des sièges parlementaires à Jbeil, Jezzine ou Baalbeck, là où le parti a pignon sur rue – et, en contrepartie, le chef du CPL concède à son allié tout ce qu’il désire sur le plan politique et stratégique. Aoun a vendu ses principes pour une poignée d’avantages. C’est pourquoi l’on voit Aoun défendre l’arsenal du Hezbollah plus que le principal concerné lui-même. C’est toujours Aoun qui est aux avant-postes quand le Hezbollah mène une bataille sur un sujet précis ou lorsqu’il veut torpiller quelque chose. Exemple-type : quelle que soit la loi électorale, Aoun perdrait sans le soutien du Hezbollah. Le chef du CPL hurle depuis un moment en faveur de la loi dite orthodoxe. Pourquoi s’est-il soudain tu ? Parce que les présidents Mikati et Sleiman ont parlé avec Berry, Joumblatt et le Hezbollah pour régler le problème de la loi électorale et trouver une solution médiane. D’où la dernière rencontre entre la troïka Bassil, Hassan Khalil, Hussein Khalil au Parlement : le Hezbollah lui a demandé de se calmer et d’oublier la loi orthodoxe. Les voilà, les effets du document d’entente... ».

 

 

Que les Frères musulmans gouvernent ?...

Samir Geagea revient sur l’affaire de cette phrase qui lui est attribuée et est devenue célèbre, que le 8 Mars reprend à foison : « Que les Frères musulmans gouvernent... ».
« Il faut rétablir les faits. Dans le cadre d’un entretien, le quotidien al-Akhbar m’avait posé une question sur l’éventuelle arrivée des Frères au pouvoir (en Égypte). J’avais répondu : “S’ils arrivent par les moyens démocratiques, qu’ils gouvernent ; à condition qu’ils respectent la démocratie, l’esprit de la révolution et ses acquis. Le 8 Mars n’a retenu que la première partie de la réponse, et la reprend n’importe quand et n’importe comment. Maintenant, sur le plan de l’analyse politique, je considère que les événements en Égypte sont très bons, contrairement à ce qui est dit. Nous assistons à des événements réellement historiques. À partir du moment où le jeu démocratique est débloqué, mes craintes s’apaisent. Le système se réhabilitera lui-même, maintenant. Cela prendra deux ou dix ans, mais cela se produira. Les QG des Frères musulmans ont été pris d’assaut par les révolutionnaires, tout récemment ! C’est dire combien le système peut potentiellement connaître des changements en une fraction de seconde. L’opposition a failli pousser le président élu à partir, par la pression de la rue ! »
Par la même occasion, Samir Geagea rejette la peur existentielle, actuellement consubstantielle à l’identité minoritaire chrétienne, en raison du printemps arabe, et plus précisément de la révolution syrienne : « En tant que chrétiens, nous avons traversé toutes les étapes historiques : Omeyyades, Abbassides, Mamelouks, Fatimides, Ottomans, etc. Nous avons toujours vécu avec les musulmans dans cette partie du monde. Tout dépend en fait de ce que les chrétiens font d’eux-mêmes. L’avenir des chrétiens dépend d’eux-mêmes. Mais ils ne doivent pas sombrer dans la mentalité dhimmi défaitiste. Ils doivent exister pleinement au plan politique et jouer leur rôle. »

 

 

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