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Culture - Conférence de presse

Le Festival al-Bustan a vingt ans et cela se fête en musique

Le Festival al-Bustan, qui démarre le mardi 19 février et s’étale sur cinq semaines, fête ses vingt ans. 20 années de dur travail, d’appréhension de lendemains, mais aussi d’aubes nouvelles. Cette édition panachée et diversifiée se veut une célébration à la musique et à la vie.

Le comité du festival al-Bustan entourant sa présidente Myrna Bustani qui présente la chorale féminine Geghard d’Arménie. Photo Michel Sayegh

«Ce monde a besoin de musique» est l’emblème de ce festival, rappelle la présidente du festival Myrna Boustani. Pour cela, la sélection 2013, panachée et éclectique, englobe tous les genres de musique. Des harmonies de la Renaissance avec Style Antico aux rythmes zoulous, en passant par les grands classiques, l’édition n’a rien omis. «Et certainement pas les grands compositeurs Verdi et Wagner que le monde célèbre cette année et à qui il fallait rendre hommage», signale le directeur artistique du festival, Gianluca Marciano, qui est devenu, comme le précisera May Ménassa plus tard, «un des nôtres». «Marciano possède un solide réseau d’artistes », dira aussi la présidente du festival, et d’ajouter : «Son carnet d’adresses nous facilite beaucoup la tâche. »


Comme chaque année, les sponsors (qui rendent ces soirées possibles) sont encore une fois nombreux, ainsi que les médias que Myrna Bustani a tenu à remercier un à un. En précisant que les ambassades ont été également d’un grand support dans cette édition, notamment celles d’Autriche et d’Arménie, ainsi que les Instituts français et italien. Et de conclure, avant de présenter les détails du programme : « Ce festival est une plateforme d’accueil pour tous les Libanais. Tout en les sensibilisant à la musique, elle panse les blessures de tout un chacun. »

Programme
Mardi 19 et jeudi 21 février:  Anna Tifu au violon et Boris Andrianov au violoncelle : deux concertos d’Elgar et Brahms, l’un individuel, l’autre double.


Vendredi 22 février: Piano Supernova – Khatia Buniatishvili, une nouvelle star du piano qui jouera des morceaux de Chopin et de Liszt de son choix.


Samedi 23 février : Francesca Dego au violon et José Boustani au piano accompagnés de l’Orchestre philharmonique paneuropéen d’al-Bustan et dirigé par Gianluca Marciano. L’ambassadeur du Brésil à Paris retourne au Liban après sept ans. Au programme: Schubert, Sibellius et Grieg.


Dimanche 24 février, 19 heures, St-Jean-Marc Byblos Style Antico, une chorale anglaise qui revient pour la troisième fois au festival pour interpréter de la musique desXVe et XVIe siècles.


Mardi 26 février: après ses excellentes performances en 2006 et 2009, l’ensemble autrichien Wiener Kammersolisten a choisi cette année des morceaux de Brahms, Bach et Mozart .


Mercredi 27 février, cathédrale St-Louis Beyrouth: la chorale Geghard d’Arménie. Huit voix féminines sublimes dans un programme panaché de folklore et de classique.


Jeudi 28 février: Gauthier Capuçon (seconde fois au Liban) au violoncelle et Jérôme Ducros au piano, un duo de perfection qui interprétera du Beethoven, Grieg et Brahms.


Vendredi 1er mars : « Mozaaart in Africa ». Des musiciens de Zimbabwe mélangeront leurs rythmes zoulous au classicisme d’un orchestre symphonique viennois.


Samedi 2 mars : « Il Coro del Lunedi ». Trente-deux choristes romains visitent le Liban pour la première fois et interpréteront des chants de chaque région d’Italie.


Lundi 4 mars : l’ensemble viennois « The Vienna Wind Ensemble » emportera le festival au-dessus des nuages avec ses instruments à vent. Bizet, Beethoven et Dvorjak sont à l’honneur.


Mardi 5 mars : Opus X est un quartette de jolies musiciennes talentueuses qui interpréteront des morceaux choisis de Piazolla, Brahms, Mozart, mais aussi du compositeur Ennio Morricone .


Mercredi 6 mars : Hrachya Avanessyan au violon, Narek Haknazaryan au violoncelle et Oliver Poole au piano. Un trio jeune et talentueux pour revisiter Brahms, Beethoven et Schubert.


Vendredi 8 mars : A Ban on Love. Interprétée par la compagnie Helikon Opera, la comédie opératique de Wagner composée alors qu’il avait 20 ans est flamboyante.


Samedi 9 mars : une autre soirée consacrée à Wagner baptisée «Wagneromanie» avec la compagnie Helikon Opéra (91 musiciens) qui interprétera des morceaux les plus connus du grand compositeur.


Dimanche 10 mars : cette soirée, réservée aux amis d’al-Bustan et sur invitation à « La Maison du poète », est dédiée à Ghassan Tuéni. « Remembering Ghassan » est produite par Roger Assaf.


Lundi 11 mars : pour célébrer le 200e anniversaire de Wagner et Verdi, Peter Conrad – au cours d’une conférence à la crypte St-Joseph –établira un parallèles entre les deux compositeurs.


Mardi 12 mars : vêpres de Rachmaninov à la cathédrale St-Georges des grecs-orthodoxes avec le chœur de l’Helikon Opera.


Mercredi 13 mars : selon la BBC, Oliver Poole est l’étoile montante du piano. Le jeune musicien profitera de son séjour au Liban pour offrir certains concerts dans les hôpitaux et écoles.


Jeudi 14 mars: Tous les hommes dansent est une création de Zad Moultaka présentée en première mondiale au Liban et inspirée de l’univers des Bushmen, ce peuple si près de la terre et en voie de disparition.


Samedi 16 mars: inutile de présenter le grand maestro Salvatore Accardo qui, accompagné de l’orchestre de chambre italien, est un moment fort du festival.


Dimanche 17 mars : la chorale «faite maison d’al-Bustan» dans sa troisième année est dirigée par le chef d’orchestre Edward Torikian.


Lundi 18 mars : le pianiste Boris Beresovsky revient pour la 8e fois au festival et présente un programme surprise. 
Mercredi 20, jeudi 21 et vendredi 22 mars : flamenco et rythmes africains dans un spectacle haut en couleur pour la troupe Paco Pena.


Samedi 23 et lundi 25 mars : Requiem de Verdi à l’église St-Joseph des jésuites avec Christina Nassif (soprano), Nino Surguladze (mezzo), Michelle Blanchini (basse) et Dario Schmunck (ténor), accompagnés des chœurs de l’Université antonine et de l’orchestre d’opéra de Tbilissi.


Mercredi 27 mars: un concert gala célébrant Verdi clôture ces cinq semaines musicales.


Info : les billets sont en vente dans toutes les branches de la librairie Antoine ainsi qu’au guichet d’al-Bustan. Toutes les performances débutent à 20h30 sauf précisé.

«Ce monde a besoin de musique» est l’emblème de ce festival, rappelle la présidente du festival Myrna Boustani. Pour cela, la sélection 2013, panachée et éclectique, englobe tous les genres de musique. Des harmonies de la Renaissance avec Style Antico aux rythmes zoulous, en passant par les grands classiques, l’édition n’a rien omis. «Et certainement pas les grands...

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