Le ministre libanais de la Défense, Fayez Ghosn, a affirmé jeudi que l’armée libanaise et les forces de sécurité ne permettront pas de profiter des développements dans la région pour porter atteinte à la stabilité intérieure.
"Les services de sécurité, surtout l’armée, sont en état d’alerte", a déclaré M. Ghosn, cité par l’Agence nationale d’information (ANI, officielle). "Ces services ont pris une série de mesures pour préserver la stabilité intérieure et contrôler les frontières", a-t-il ajouté.
Les déclarations du ministre interviennent alors que la controverse bat son plein sur les moyens de faire face à l’afflux massif de réfugiés syriens au Liban, sur fond de craintes de déstabilisation du pays. Plus de 170.000 Syriens ont trouvé refuge au Liban depuis l’éclatement de la révolte en Syrie matée dans le sang. Ce chiffre pourrait doubler dans les six prochains mois selon l’ONU.
Plusieurs ministres ont demandé un contrôle plus strict des frontières avec la Syrie pour empêcher la contrebande d’armes et l’infiltration de combattants armés.
"Le flux de réfugiés peut aussi mener à l’infiltration de combattants ou de terroristes au Liban dont le but est de porter atteinte à la sécurité et à la stabilité, a prévenu le ministre Ghosn. Nous ne le permettrons pas".
"Les services de sécurité, surtout l’armée, sont en état d’alerte", a déclaré M. Ghosn, cité par l’Agence nationale d’information (ANI,...
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