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Liban

La situation humanitaire ne permet pas de fermer les frontières, souligne Abbas Ibrahim

Le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, a souligné que « l’institution qu’il représente pourrait être candidate en 2013 à un prix des Nations unies décerné aux administrations des pays membres ». « Notre candidature est possible, car le regard que posent sur nous ceux qui viennent au Liban est positif et cela a été possible grâce au travail de tous », a-t-il dit.


Le général Ibrahim a inspecté les centres de la Sûreté générale qui se trouvent aux frontières du pays et a également tenu une réunion avec les officiers de l’institution durant la période des fêtes de fin d’année.


Le général Ibrahim a noté que « la situation du pays est exceptionnelle et a besoin de l’intervention d’hommes exceptionnels comme ceux de la Sûreté générale ». Il a estimé que « l’une des constantes politiques les plus importantes est que nous n’avons qu’un seul et unique ennemi qui est Israël. Il ne faut donc pas perdre la boussole ». « On doit se ressaisir et regarder la situation à la frontière sud du pays. Israël viole tous les jours la 1701 », a-t-il ajouté.
Se penchant sur la situation en Syrie, il l’a qualifiée de « dramatique » et indiqué qu’elle « pourrait encore durer longtemps. Il faut donc vivre avec cette crise et préserver le bon contrôle des postes-frontières ».


Notant dans ce cadre que « les réfugiés syriens rentreront chez eux tôt ou tard », il a affirmé que « selon les statistiques officielles leur nombre s’élève à 160 000 enregistrés. Mais nous savons tous qu’ils sont de loin plus nombreux ». « Il faut également compter les réfugiés palestiniens qui ont fui la Syrie, notamment le camp de Yarmouk, et qui sont environ 13 000 personnes », a-t-il poursuivi, estimant que « la situation humanitaire ne permet pas de fermer les frontières. Nous souhaitons que le gouvernement adopte prochainement un plan relatif aux réfugiés syriens ».


Concernant les dossiers libanais, notamment celui des Libanais enlevés en Syrie et détenus à Azaz et celui des corps de Libanais tués à Tell Kalakh, le général Ibrahim a souligné qu’ils « n’ont pas encore été clos et que les efforts se poursuivront pour que les premiers soient libérés et que les corps des autres soient restitués à leurs familles ».

 

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