Toujours selon le PNLS, l’épidémie est implantée au Liban et n’est plus importée. Elle est concentrée chez les homosexuels, moins chez les hétérosexuels et les injecteurs de drogue. Le PNLS note en outre que de plus en plus de cas sont détectés chez les jeunes âgés entre 20 et 30 ans.
Commentant ces données, le Dr Jacques Mokhbat, chef du département de médecine interne à la faculté de médecine de l’Université libano-américaine et président de la Société libanaise du sida, explique que « les jeunes sont conscients du fait qu’ils s’exposent au risque de transmission et, de ce fait, ils prennent l’initiative de se faire tester ». Toutefois, « ils négligent toujours les techniques de précaution qu’ils connaissent », poursuit-il.
Et d’ajouter que la discrimination dont continuent à être victimes les personnes vivant avec le VIH tant au niveau social, professionnel que médical entrave une lutte plus efficace contre l’épidémie.
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