Cela prouve l’importance des actions de prévention, malgré les mesures d’austérité économique, insiste le rapport. En outre, les services de conseil et de dépistage doivent « être continuellement promus et accessibles afin d’assurer un diagnostic précoce et la mise en place rapide du traitement et des soins ». Ces mesures peuvent permettre d’enrayer la transmission du virus dans l’Union européenne (UE) et l’Espace économique européen (EEE). « Si nous voulons réduire et prévenir la transmission du VIH à travers l’Europe, nous avons besoin d’investir et de promouvoir le conseil et le dépistage », a souligné le directeur de l’ECDC, Marc Sprenger, cité dans un communiqué conjoint des deux agences. « Chaque euro dépensé aujourd’hui dans la lutte contre le VIH sera largement remboursé par les économies réalisées sur les coûts de traitement à venir, sans compter les avantages pour la société à maintenir les personnes en bonne santé et productives », a pour sa part insisté la directrice régionale de l’OMS pour l’Europe dans le communiqué.
Pour la moitié des personnes en Europe, le diagnostic est établi tard, réduisant l’efficacité des traitements et augmentant les risques de transmission. Au total, 121 000 nouveaux cas ont été diagnostiqués au sein de la région, dont 28 000 dans l’UE et l’EEE. Cette étude conjointe de l’ECDC et de la branche européenne de l’OMS, appelée Surveillance VIH/sida en Europe 2011, établit une carte des différents modes de transmission du virus dans la région. Le Liechtenstein, Monaco, la Russie et l’Ouzbékistan n’ont transmis aucune donnée.
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