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À La Une - liban

Vingt et un combattants sunnites de Tripoli tués en Syrie

Des tirs éclatent à Bab al-Tebbaneh en direction de Jabal Mohsen, dans le Liban-Nord.

Une photo d'archives datant du 22 avril 2012 montrant des islamistes libanais manifestant contre le régime syrien à Tripoli, dans le nord du pays. Photo AFP

Vingt et un jeunes sunnites de Tripoli, la capitale du nord du Liban, ont péri vendredi à Tall Kalakh, une ville syrienne frontalière où ils étaient venus combattre l'armée, ont indiqué un responsable local à Tripoli et un chef islamiste de la ville.

 

"Des informations font état de la mort de 21 Libanais et d'un Palestinien en Syrie", a indiqué à l'AFP le responsable local sous couvert de l'anonymat.

 

Plus tôt, une source sein des services de sécurité libanais avait fait état de "17 jeunes gens, passés en Syrie pour combattre avec les rebelles, et qui sont tombés dans un traquenard dans la province de Homs (centre) où ils ont tous été tués".

 

Cette source a précisé que 14 corps avaient été amenés par les troupes gouvernementales dans un hôpital syrien.

La région de Tripoli, à majorité sunnite, est largement acquise à la rébellion contre Bachar el-Assad, qui appartient à la minorité hétérodoxe alaouite.


Un chef islamiste de la ville a indiqué à l'AFP que "des jeunes gens, appartenant au courant islamiste, issus de différents quartiers de la ville, ont quitté ce matin (vendredi) Tripoli et ont été tués en tombant dans un piège à Tall Kalakh tendu par les forces du régime". "Selon nos informations, ils auraient été exécutés sommairement et non lors d'un affrontement", a-t-il souligné.

Un militant islamiste du quartier pauvre de Bab el-Tebbaneh a indiqué que parmi les victimes, deux frères étaient originaires du quartier et que leur père était l'imam de la mosquée al-Nasser. Ce quartier est souvent le théâtre d'affrontements avec le quartier alaouite de Jabal Mohsen.

 

Vendredi soir, des tirs ont éclaté à Bab al-Tebbaneh en direction de Jabal Mohsen, a affirmé une source de sécurité à l'AFP, et l'armée se déployait massivement le long de l'avenue qui sépare les deux quartiers rivaux.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), un groupe de 30 combattants se trouvaient à Tell Sarine sur la route menant à Tall Kalakh.
"Ils sont tombés dans un piège tendu par les forces du régime. Il y a eu des accrochages et les habitants de la région ont indiqué que le groupe avait totalement disparu, il était impossible de savoir s'ils sont morts ou ont été fait prisonniers".

Des accrochages quasi-quotidiens opposent par ailleurs dans des villages syriens frontaliers du Liban des combattants chiites proches du Hezbollah à des rebelles anti-Assad, selon des habitants et des militants.
Le Hezbollah, puissant parti chiite armé, est le principal allié libanais du régime de Damas et est accusé par les adversaires du président Bachar el-Assad de combattre auprès des forces loyalistes en Syrie.
"Près de 5.000 hommes armés protègent nos villages, ils sont dans leur grande majorité proches du Hezbollah", avait affirmé à l'AFP un habitant de Zeita, un des villages frontaliers théâtre de combats.

 

Pour mémoire:

A la frontière libano-syrienne, des heurts quotidiens entre combattants pro-Hezbollah et rebelles

Vingt et un jeunes sunnites de Tripoli, la capitale du nord du Liban, ont péri vendredi à Tall Kalakh, une ville syrienne frontalière où ils étaient venus combattre l'armée, ont indiqué un responsable local à Tripoli et un chef islamiste de la ville.
 
"Des informations font état de la mort de 21 Libanais et d'un Palestinien en Syrie", a indiqué à l'AFP le responsable local...

commentaires (2)

Alla yerhamoun....mais c'est une preuve de plus que nous devons nous occuper des affaires du Liban,et seulement des affaires du Liban...

GEDEON Christian

04 h 12, le 01 décembre 2012

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Commentaires (2)

  • Alla yerhamoun....mais c'est une preuve de plus que nous devons nous occuper des affaires du Liban,et seulement des affaires du Liban...

    GEDEON Christian

    04 h 12, le 01 décembre 2012

  • Les interventions en Syrie, sur le terrain, des UNS a motivé l'intervention des AUTRES. Voilà où l'irresponsabilité peut entraîner.

    SAKR LEBNAN

    12 h 36, le 30 novembre 2012

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