Le numéro deux du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a vivement reproché à l’opposition ses accusations contre son parti qu’il a présenté comme étant « le principal pilier de la stabilité au Liban ».
« Nous avons indubitablement prouvé que nous sommes soucieux du maintien de la stabilité politique, sociale et de sécurité », a-t-il dit, lors d’une cérémonie religieuse hier, affirmant que les armes de la Résistance « sont importantes parce qu’elles servent l’intérêt du Liban ».
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La Résistance, a encore indiqué cheikh Kassem, a constitué « un moyen de frappe militaire efficace mais sans parvenir à anéantir le danger israélien ». « La preuve est qu’Israël a mené des opérations de sécurité au Liban. Certaines ont fait des victimes, d’autres ont permis la découverte tantôt de réseaux d’espionnage, tantôt des valises itinérantes contenant soit de l’argent, soit du matériel d’espionnage, soit des explosifs », a-t-il souligné, avant de faire valoir que durant l’opération d’Ansarieh, les Israéliens « avaient reconnu avoir employé des charges explosives similaires à celles qui existent au Liban, pour semer la discorde dans le pays en cas d’attentat ».
« Je m’étonne que lorsqu’un attentat ou un assassinat sont commis, des voix s’élèvent immédiatement pour lancer des accusations dans tous les sens mais en faisant abstraction d’Israël. Que l’État hébreu soit au moins un des accusés présumés », s’est-il indigné.
Cheikh Kassem s’en est ensuite pris au chef des Forces libanaises, Samir Geagea, mais sans le nommer, en dénonçant « les conférences de presse et les déclarations de certains assassins, condamnés pour meurtre, mais qui feignent l’innocence et qui s’attèlent à distribuer les certificats de patriotisme aux Libanais ». Il a fustigé la décision du 14 Mars de boycotter le gouvernement et estimé qu’elle « ne représente pas un acte d’opposition, mais une volonté de paralyser le pays et de le plonger dans l’inconnu ». « Qui a fait fuir les touristes ?
N’est-ce pas leur action sur le terrain, les routes qu’ils ont bloquées, leurs guerres des rues itinérantes, leur ingérence dans les affaires syriennes et leurs tentatives d’importer la crise syrienne au Liban ? »
a-t-il fulminé.
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"Qui a fait fuir les touristes ? N’est-ce pas leur action sur le terrain (2006 ?), les routes qu’ils ont bloquées, leurs guerres des rues itinérantes (2008 ; Chemises Noires Chiffonnées ?), leur ingérence dans les affaires syriennes et leurs tentatives d’importer la crise syrienne au Liban." ! OUI, QUI ? Mais BIEN SÛR ces "GENS" de ce hézébbblàh. YÂ WÂÏYLEHHH !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
04 h 15, le 12 novembre 2012