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Liban - Social

Un Centre de réhabilitation Laetitia Hatem à l’Hôtel-Dieu de France

La Fondation Philippe Hatem pour une enfance heureuse a inauguré hier un centre de réhabilitation à l’Hôtel-Dieu de France.
« Un sourire à la fois. » C’est sous cette devise pleine d’espoir que la Fondation Philippe Hatem pour une enfance heureuse se bat depuis deux ans et demi. Et dans cette bataille, la fondation remporte aujourd’hui une belle victoire. Car elle vient d’inaugurer à l’Hôtel-Dieu de France le Centre de réhabilitation Laetitia Hatem, appelé selon les vœux de son président, Georges Hatem, à devenir « un centre d’excellence au Moyen-Orient ».
Cette initiative citoyenne a vu le jour dans la douleur. « Après le décès de mon fils (Philippe Hatem), ma fille Laetitia est tombée de cheval et s’est fracturée une vertèbre. Elle a été totalement paralysée », raconte Georges Hatem. Confronté au « défaitisme » des médecins et aux infrastructures « décevantes » du Liban, M. Hatem s’est efforcé de trouver à l’échelle internationale le meilleur centre à même de soigner son enfant. Et c’est vers l’Institut de réhabilitation de Chicago qu’il s’est tourné, numéro un aux États-Unis depuis 20 ans.
Là-bas, « Laetitia s’est battue avec conviction, sans que son sourire ne la quitte jamais. Son attitude a donné beaucoup de courage aux équipes médicales qui ont cru en sa volonté. Et aujourd’hui, le miracle s’est produit. Elle a retrouvé 95 % de ses capacités motrices », se réjouit-il. Mais qu’en est-il des autres enfants qui n’ont pas la possibilité d’aller se faire soigner à l’étranger ? Doivent-ils passer leur vie sur une chaise roulante ?

Une aile moderne et sophistiquée
La fondation a ainsi décidé de financer à Beyrouth une infrastructure similaire à celle de Chicago. Elle s’est appuyée sur un partenaire local choisi selon des critères stricts, l’Hôtel-Dieu de France, et sur l’expertise technique de l’institut de Chicago. L’initiative comble 50 ans de retard dans le domaine, relève Georges Hatem.
Pas moins de 400 m² d’une aile mise à disposition par l’hôpital ont déjà été rénovés, aménagés et équipés. Des équipes médicales et des thérapeutes, formés pour l’occasion à Chicago, y dispenseront des soins de physiothérapie, d’ergothérapie et d’orthophonie, notamment pour les cas difficiles suite à un traumatisme crânien ou à un accident à la moelle épinière. Ce nouveau centre sera totalement intégré avec les autres services afin d’associer médecine et thérapie.
En 2013, la fondation prévoit une extension du centre de 600 m², des transferts de compétences supplémentaires, ainsi que le développement de projets de recherche conjoints entre Chicago et le Liban, en partenariat avec l’USJ.
Soutenue par des donateurs, par l’aide et les savoir-faire gracieux de ses partenaires, la fondation compte aussi sur son dîner de gala, ce 30 novembre au Pavillon royal du BIEL, pour récolter des fonds qui lui permettront de financer les soins en réhabilitation des enfants du Liban qui ne peuvent y accéder.

 « Passion sans limites »
Déjà engagée dans plusieurs projets au Liban, la Fondation Philippe Hatem entame une nouvelle étape de son développement. Familiale au départ, elle s’institutionnalise et achèvera bientôt son déploiement à l’international, à travers ses centres régionaux. Elle espère atteindre le maximum d’enfants à travers le monde et transmettre un message d’espérance et d’humanité. « Notre passion est sans limite », conclut Georges Hatem.
« Un sourire à la fois. » C’est sous cette devise pleine d’espoir que la Fondation Philippe Hatem pour une enfance heureuse se bat depuis deux ans et demi. Et dans cette bataille, la fondation remporte aujourd’hui une belle victoire. Car elle vient d’inaugurer à l’Hôtel-Dieu de France le Centre de réhabilitation Laetitia Hatem, appelé selon les vœux de son...

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