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Culture

Activités express

Il grouillait de monde et d’activités le Salon du livre ce week-end. Signature, conférences, rencontres... Un excellent remède contre le marasme et un lieu de rendez-vous incontournable des fans du livre et des amoureux de la culture.

Philippe Chappuis racontant l’aventure de ZEP. (Photos Michel Sayegh)

Titeuf fête ses vingt ans... comme le Salon !

Rien à dire ! Titeuf, ce petit bonhomme à la mèche blonde sur le crâne, connu pour ses célèbres expressions « tchô ! » et « c’est pô juste » curieux de tout, blasé de rien, peu raisonnable, qui a peur de l’adolescence, mais se pose beaucoup de grandes questions sur la vie, continue de déplacer les foules ! Un succès que même son créateur Zep (alias Philippe Chappuis) ne comprend toujours pas !
Rien qu’à voir le premier jour du Salon les nombreux fans venus écouter l’histoire de la naissance de ce personnage naïf et drôle à la fois, on devine l’engouement qu’il suscite encore, des années plus tard ! « Et pourtant la naissance de Titeuf en 1992 n’a pas été facile, racontera Zep en riant. Il ne faut pas oublier que les bandes dessinées à l’époque étaient repliées sur leur âge d’or. On ne parlait que de choses banales, des problèmes déjà repris dans les médias. Moi, je recherchais un personnage qui soulève et parle des problèmes actuels. Et j’étais persuadé que les bandes dessinées pouvaient être ce moyen d’expression plus populaire, qui toucherait plus de monde ! » Titeuf naît suite aux histoires de ces enfants rassemblés dans la cour de l’école sous son atelier, qui se posaient beaucoup de grandes questions sur la vie. Il ressent alors l’émotion de cet âge, l’urgence et la peur de grandir. Les premières notes apparaissent sur son carnet, les dessins aussi. Il raconte ses souvenirs d’enfance, ses copains, Manu, Nadia, Hugo. Il parle de son école, sa maîtresse, son quartier. Il doit créer un personnage pour cette histoire. Il gribouille un blondinet avec une tête d’œuf et une houppette, « car il a la flemme de dessiner des cheveux ». Il trouve que la tête de son personnage ressemble à un œuf, il décide de l’appeler Titeuf (p’tit’œuf). Il gardera sa création pour lui au départ, puis décide de la présenter à des éditeurs. Les refus pleuvent ! Vexé, il décide d’abandonner la bande dessinée. Son entourage le pousse à publier quelques planches de sa BD dans un petit magazine qui tombe entre les mains d’un éditeur à Paris. L’histoire plaît. Le premier album est publie à 8 000 exemplaires. Le deuxième sera tiré quelques années plus tard à 1,8 million d’exemplaires. Aujourd’hui Titeuf, ce petit bonhomme de 10 ans, est un vrai phénomène de société qui continue d’amuser. Va-t-il un jour grandir lui aussi ? « Je me suis toujours bien dit que non, répond Zep. Titeuf plaît parce qu’il est Titeuf et parce qu’il a cet âge-là. Et c’est cet âge juste avant de passer le cap de l’adolescence, qui m’intéresse. Mais qui sait, peut-être qu’un jour, Titeuf sautera les étapes et deviendra vieux... En attendant il a quand même un peu évolué lui aussi, comme moi. »
Titeuf fête ses vingt ans... comme le Salon ! Rien à dire ! Titeuf, ce petit bonhomme à la mèche blonde sur le crâne, connu pour ses célèbres expressions « tchô ! » et « c’est pô juste » curieux de tout, blasé de rien, peu raisonnable, qui a peur de l’adolescence, mais se pose beaucoup de grandes questions sur la vie, continue de déplacer les foules ! Un succès...

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