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Sport

Le Paris SG, l’arbre qui cache la forêt clairsemée du foot français

Bien parti pour accéder aux 8es de finale, le Paris SG, vainqueur lors de la troisième journée de poule à Zagreb, peine à sauver le triste bilan des clubs français en Ligue des champions, où Lille et Montpellier, incapables de s’imposer, flirtent dangereusement avec la porte de sortie dès la mi-parcours.
Avec sa pléiade de grands joueurs recrutés à prix d’or, il aurait été malvenu pour le vice-champion de France de manquer son retour en C1. Avec deux victoires pour une défaite, le bilan de l’équipe d’Ancelotti ne fait pas encore sauter au plafond. Mais avec deux matches à domicile à venir, les partenaires d’Ibrahimovic peuvent logiquement espérer rejoindre le groupe des 16 derniers qualifiés.
L’an passé, Marseille et Lyon avaient atteint cet objectif, mais si les joueurs de Didier Deschamps étaient parvenus jusqu’en quarts de finale, l’OL s’était incliné contre toute attente face à l’Apoel Nicosie.
Si le PSG est bien parti pour poursuivre l’aventure, il n’en va évidemment pas de même pour Lille, déjà battu à trois reprises, et pour Montpellier, tout juste capable de prendre un point en trois matches.
Déjà bon dernier l’an passé de sa poule alors qu’il avait Hazard dans ses rangs, Lille n’y arrive donc pas. Battus d’entrée sur leur pelouse par les Biélorusses du BATE Borisov, les Dogues se sont ensuite inclinés à Valence, avant de céder de nouveau dans leur stade flambant neuf mardi face au Bayern.
Le bilan des Lillois est éloquent : ils n’ont gagné qu’un seul de leurs neuf derniers matches de phase de poule, la saison dernière sur le terrain du CSKA Moscou.
Comment expliquer une telle faiblesse ? La faute d’abord à un appauvrissement de l’équipe après les départs à l’intersaison de la star belge partie renforcer Chelsea et aussi de Moussa Sow. Résultat : malgré l’arrivée de Nolan Roux, Lille n’a plus de grand buteur.
« On n’a pas de marge de manœuvre dans cette compétition, expliquait mardi soir l’entraîneur Rudi Garcia. Il ne nous faut aucun blessé. On n’est encore pas au complet cette saison (Mavuba, Gueye et Basa étaient forfait, tous les trois blessés). »
Pour Montpellier, il convient sans doute d’évoquer des circonstances atténuantes, avec au premier chef le manque d’expérience à ce niveau.
Championne de France surprise la saison dernière, l’équipe de René Girard, avec en son sein de nombreux joueurs très jeunes (Balhanda, Cabella, Yanga-Mbiwa...), dispute pour la première fois de son histoire la Ligue des champions, qui plus est dans une poule C composée de « vieux briscards » de la C1, avec Arsenal, finaliste en 2006 et l’une des équipes les plus assidues, mais aussi Schalke 04, demi-finaliste en 2011, et Olympiakos, deux fois en 8es de finale.
Malgré des prestations convaincantes durant la seconde période contre Arsenal et durant une heure contre les Grecs, l’équipe montpelliéraine, elle aussi orpheline de son meilleur buteur Olivier Giroud, transféré à Arsenal, a péché par sa fébrilité et son inefficacité, comme du reste en championnat. Au-delà des tentatives d’explication, c’est l’indice UEFA de la France qui en prend un sérieux coup et va continuer à se dégrader. Et le mal est déjà fait : la saison prochaine, le 3e de la L1 sera contraint de disputer un tour supplémentaire pour se qualifier, en entrant début août au 3e tour préliminaire.
Un tour où étaient entrés cette année entre autres les Roumains de Cluj, les Polonais du Slask Wroclaw ou encore les Moldaves du Sheriff Tiraspol...
Bien parti pour accéder aux 8es de finale, le Paris SG, vainqueur lors de la troisième journée de poule à Zagreb, peine à sauver le triste bilan des clubs français en Ligue des champions, où Lille et Montpellier, incapables de s’imposer, flirtent dangereusement avec la porte de sortie dès la mi-parcours.Avec sa pléiade de grands joueurs recrutés à prix d’or, il aurait...
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