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Sport - Football

Ménez, le dynamiteur

Auteur à Zagreb d’un but et d’une passe décisive, Jeremy Ménez est clairement, avec l’incontournable « Ibra », l’homme en forme du PSG. Franck Fife/AFP

Buteur et passeur mercredi à Zagreb en Ligue des champions (2-0), Jérémy Ménez est actuellement l’homme qui dynamise le jeu offensif du Paris SG, au point de s’imposer petit à petit comme le complément idéal de l’incontournable Ibrahimovic.
Le constat est un peu cruel pour Kevin Gameiro, auteur de trois buts lors de ses deux titularisations (contre Sochaux et Reims), mais avec Ménez sur le terrain, tout semble aller un peu plus vite.
Mercredi, ce sont encore deux de ses accélérations qui ont été fatales au Dinamo Zagreb. Sur la gauche, il a d’abord débordé son défenseur en puissance pour servir du droit Ibrahimovic (32), avant de conclure seul après un service de Pastore, à gauche encore (43).
Surtout, tout au long du match et comme on l’avait déjà vu lors de son entrée en jeu samedi face à Reims, l’entente entre l’ancien Romain et Ibrahimovic a été patente. Quand Zlatan est en position d’avant-centre, il peut profiter des différences faites sur les côtés par le Ménez dribbleur et percutant, et quand le Suédois recule tel un meneur de jeu, il peut trouver dans la profondeur le Ménez rapide qui multiplie les appels. « Gameiro aussi a une bonne relation avec Ibrahimovic. Ils ont des qualités différentes, Ménez peut prendre la profondeur, Gameiro est un vrai avant-centre. Mais les deux fonctionnent bien avec Ibra », a pourtant assuré Carlo Ancelotti. Après la rencontre, le technicien italien est revenu sur la performance de son jeune attaquant. « Ménez était très content avec sa passe et son but. Je lui demande de faire plus parce qu’il a des capacités extraordinaires. J’espère qu’il va jouer encore mieux », a-t-il dit.
Il faut dire que ce but inscrit au stade Maksimir n’est que son deuxième cette saison, et sa passe la 3e, un bilan insuffisant, surtout si l’on se rappelle de son tonitruant printemps, où il était très régulièrement décisif (11 buts et 16 passes décisives toutes compétitions confondues sur l’ensemble de l’exercice).
La statistique rappelle également que le jeu de Ménez est aussi fait de déchets et de choix discutables, un reproche auquel l’intéressé a trouvé la parade avec un argument répété à plusieurs reprises ces dernières semaines : il n’est pas Messi.
« Mon jeu, c’est de prendre des risques. Si je réussissais tout, je serais Ballon d’or. Ça plaît ou pas aux gens », a-t-il ainsi lâché lors du dernier rassemblement de l’équipe de France.
Malheureusement, il n’a pas vraiment tout réussi avec les Bleus, apparaissant plutôt quelconque face au Japon (défaite 1-0) puis trop discret face à l’Espagne (1-1).
Au total et malgré quelques performances notables – le match décisif contre la Bosnie en éliminatoires de l’Euro (1-1), puis la victoire contre l’Ukraine cet été au championnat d’Europe –, son bilan en équipe de France reste d’ailleurs décevant, même si Didier Deschamps, comme Laurent Blanc avant lui, semble lui faire confiance.
La marge de progression de Ménez reste donc bien réelle, mais il y a au moins un secteur où ses efforts ont été notables : celui de la discipline. Averti à 12 reprises la saison dernière en L1, le plus souvent pour contestation, et rappelé à l’ordre par ses dirigeants, il est cette saison irréprochable et n’a pas pris le moindre jaune.
Buteur et passeur mercredi à Zagreb en Ligue des champions (2-0), Jérémy Ménez est actuellement l’homme qui dynamise le jeu offensif du Paris SG, au point de s’imposer petit à petit comme le complément idéal de l’incontournable Ibrahimovic.Le constat est un peu cruel pour Kevin Gameiro, auteur de trois buts lors de ses deux titularisations (contre Sochaux et Reims), mais...
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