Face aux dérapages des dernières quarante-huit heures, aussi bien à Beyrouth qu’à Tripoli, de nombreux pôles du 14 Mars ont tenu à remettre les pendules à l’heure en réaffirmant la volonté de la coalition souverainiste de mener une action pacifique afin d’obtenir un changement de gouvernement.
À l’issue d’une réunion des forces actives de Tripoli, tenue à son domicile dans la capitale du Nord, le député Ahmad Kabbara a ainsi souligné que « la sécurité dans la ville de Tripoli est une ligne rouge ». « Nous demandons à l’armée et aux forces de l’ordre d’assumer pleinement leur rôle sur le plan de la sauvegarde de la sécurité, a déclaré M. Kabbara. Toute atteinte à la sécurité ne sert nullement les orientations des forces souverainistes. »
Réclamant une nouvelle fois le départ du gouvernement et la formation d’un « cabinet de salut susceptible de protéger le pays », M. Kabbara a mis l’accent sur le fait que le sit-in organisé devant le domicile du Premier ministre Nagib Mikati, à Tripoli, est « pacifique, démocratique et civilisé ». « Il est l’expression du sentiment d’étudiants universitaires et d’élèves, et il diffère de ce qui s’est passé dans la ville (le déferlement de miliciens), a ajouté M. Kabbara. Notre comportement au cours de la prochaine phase sera différent de celui de la phase passée (avant l’assassinat de Wissam el-Hassan). Nous œuvrerons avec force à faire chuter le gouvernement par des voies démocratiques. »
Le député Assem Aragi, membre du bloc parlementaire du courant du Futur, a souligné lui aussi dans une interview à la Voix du Liban (radio Kataëb) que « toute action (menée par le 14 Mars) revêtira un caractère pacifique, loin du langage de la violence et des routes coupées ». M. Aragi a indiqué sur ce plan que le bloc du Futur tiendra dans les vingt-quatre heures une réunion pour décider de son plan d’action au niveau parlementaire afin d’aboutir à la chute du gouvernement. Il a affirmé dans ce cadre qu’un départ du cabinet Mikati ne déboucherait nullement sur un vide politique.
Le député Imad Hout (Jamaa islamiya, membre du bloc du Futur) a appelé à la réouverture des routes et à l’abolition de toutes les apparences armées, soulignant à ce propos que « l’objectif du régime syrien est d’entraîner le Liban dans le chaos et dans des affrontements internes ». « Notre appel, a-t-il précisé, ne signifie nullement que nous voulons mettre un terme à notre action visant à aboutir aux objectifs fixés que nous devons atteindre par les moyens pacifiques, politiques et populaires. » M. Hout a dénoncé à ce sujet la tentative de faire irruption au Grand Sérail, affirmant qu’il ne s’agissait pas d’une décision émanant des forces politiques du 14 Mars.
Notons également dans ce cadre que le comité des ulémas musulmans a lancé hier, à l’issue d’une réunion extraordinaire, un appel aux jeunes de Tarik Jdidé et de Tripoli, leur demandant de se retirer des rues et de mettre un terme aux apparences armées.
À l’issue d’une réunion des forces actives de Tripoli, tenue à son domicile dans la capitale du Nord, le député Ahmad Kabbara a ainsi souligné que « la sécurité dans la ville de Tripoli est une ligne rouge ». « Nous demandons à l’armée et aux forces de l’ordre d’assumer pleinement leur rôle sur le plan de la sauvegarde de la sécurité, a déclaré M. Kabbara. Toute atteinte à la sécurité ne sert nullement les orientations des forces souverainistes. »
Réclamant une nouvelle fois le départ du gouvernement et la formation d’un « cabinet de salut susceptible de protéger le pays », M. Kabbara a mis l’accent sur le fait que le sit-in organisé devant le domicile du Premier ministre Nagib Mikati, à Tripoli, est « pacifique, démocratique et civilisé ». « Il est l’expression du sentiment d’étudiants universitaires et d’élèves, et il diffère de ce qui s’est passé dans la ville (le déferlement de miliciens), a ajouté M. Kabbara. Notre comportement au cours de la prochaine phase sera différent de celui de la phase passée (avant l’assassinat de Wissam el-Hassan). Nous œuvrerons avec force à faire chuter le gouvernement par des voies démocratiques. »
Le député Assem Aragi, membre du bloc parlementaire du courant du Futur, a souligné lui aussi dans une interview à la Voix du Liban (radio Kataëb) que « toute action (menée par le 14 Mars) revêtira un caractère pacifique, loin du langage de la violence et des routes coupées ». M. Aragi a indiqué sur ce plan que le bloc du Futur tiendra dans les vingt-quatre heures une réunion pour décider de son plan d’action au niveau parlementaire afin d’aboutir à la chute du gouvernement. Il a affirmé dans ce cadre qu’un départ du cabinet Mikati ne déboucherait nullement sur un vide politique.
Le député Imad Hout (Jamaa islamiya, membre du bloc du Futur) a appelé à la réouverture des routes et à l’abolition de toutes les apparences armées, soulignant à ce propos que « l’objectif du régime syrien est d’entraîner le Liban dans le chaos et dans des affrontements internes ». « Notre appel, a-t-il précisé, ne signifie nullement que nous voulons mettre un terme à notre action visant à aboutir aux objectifs fixés que nous devons atteindre par les moyens pacifiques, politiques et populaires. » M. Hout a dénoncé à ce sujet la tentative de faire irruption au Grand Sérail, affirmant qu’il ne s’agissait pas d’une décision émanant des forces politiques du 14 Mars.
Notons également dans ce cadre que le comité des ulémas musulmans a lancé hier, à l’issue d’une réunion extraordinaire, un appel aux jeunes de Tarik Jdidé et de Tripoli, leur demandant de se retirer des rues et de mettre un terme aux apparences armées.
Face aux dérapages des dernières quarante-huit heures, aussi bien à Beyrouth qu’à Tripoli, de nombreux pôles du 14 Mars ont tenu à remettre les pendules à l’heure en réaffirmant la volonté de la coalition souverainiste de mener une action pacifique afin d’obtenir un changement de gouvernement. À l’issue d’une réunion des forces actives de Tripoli, tenue à son...
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