Entre un remake de J’ai deux amours et son magnifique Ave Maria islamo-chrétien entonné avec les muezzins d’un soir, Maen Zakaria et Mahmoud Massad, Tania Kassis a connu, vendredi soir, son premier triomphe mondial à guichets fermés dans la salle mythique de l’Olympia.
Accompagnée d’un orchestre de vingt-deux musiciens où se mêlaient le plus harmonieusement du monde des instruments orientaux (nay, qanun et tambourins bien de chez nous) et les violons, altos, violoncelles et autres guitares et saxos, elle a conquis un public franco-libanais par sa voix et une présence scénique digne des planches de la légendaire salle de Bruno Coquatrix.
Un répertoire éclectique où de vieilles mélodies arabes d’Asmahan suivies d’un tango adroitement orientalisé de sa propre composition ont fait le reste.
Mais c’est l’Ave Maria islamo-chrétien qui a été le clou de la soirée, provoquant une longue standing ovation d’un public littéralement conquis.
Tania Kassis est désormais non seulement dans la cour des grands, « mais aussi au seuil d’une carrière prometteuse qui fait honneur à son pays d’origine ». Un hymne au Liban, très à propos sur une scène qui a vu défiler les grandes vedettes des dernières décennies. « Une voix extraordinaire, adoucie au miel des douceurs levantines », a écrit notre consœur de Paris Match, Caroline Mangez.
De son côté, Arnbaud Delbarre, PDG de l’Olympia, a eu ce commentaire : « Tania, tu es une artiste fascinante, attachante, envoûtante, et le public de l’Olympia va, j’en suis sûr, te rendre l’hommage que tu mérites. »
Maintenant c’est fait...
Pour mémoire
commentaires (1)
Bravo, Tania! Le Liban a besoin de grands artistes comme vous!
Georges MELKI
03 h 17, le 22 octobre 2012