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Ali : L’appel à un cessez-le-feu en Syrie n’est pas un signe de bonne intention

L’ambassadeur de Syrie Ali Abdel Karim Ali a exprimé des doutes hier concernant l’appel du médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, à un cessez-le-feu pour la fête de l’Adha. L’ambassadeur a estimé que « cet appel n’est pas un signe de bonne intention », soulignant qu’il fallait « examiner une telle démarche avec minutie ».
Dans un entretien à la chaîne du Hezbollah al-Manar, M. Ali a affirmé que « la guerre et le complot contre la Syrie se sont heurtés à une impasse ». Pour lui, « alors que certains s’attendaient à un changement radical, ils cherchent aujourd’hui des issues qui leur seront moins dramatiques ».
« Nous ne prétendons pas que tout est fini, mais la fin approche, a-t-il ajouté. Bien que les tragédies et les souffrances causées par les gens haineux se poursuivent, le peuple fait preuve de plus de courage face aux gangs auxquels on a payé beaucoup d’argent de plusieurs parties du monde. De plus, la communauté internationale, qui s’était mobilisée derrière les États-Unis et l’Occident, commence aujourd’hui à chercher des issues qui leur sauveraient la face. »
Interrogé sur l’intention du régime syrien vis-à-vis de l’appel à un cessez-le-feu, l’ambassadeur de Syrie a estimé que « si le flux d’armes et les campagnes médiatiques s’arrêtent, la crise en Syrie arrivera à son terme parce que les Syriens se retrouveront autour d’une table de dialogue ». « Comment la Syrie peut-elle respecter un cessez-le-feu si les gangs continent de détruire des écoles et de tuer des femmes et des enfants ?» a-t-il poursuivi. Il a assuré que son pays « ne refuse pas le dialogue, bien au contraire, il effectue actuellement une remise en question dont il a besoin ».
Sur le rôle libanais dans la crise syrienne, M. Ali a relevé le fait que « lorsque des médias accueillent des officiers de l’Armée syrienne libre, ils contribuent à faire du mal à la Syrie ». Il a appelé « le gouvernement et les responsables sécuritaires à respecter les protocoles entre le Liban et la Syrie, et à mettre un terme aux abus qui ont lieu aux frontières ».
Par ailleurs, le ministre opposant syrien Ali Haïdar a lui aussi appelé au dialogue, à condition qu’il se déroule « dans un climat international en faveur d’une solution politique, et non militaire ».
Le ministre a affirmé que « le Liban est un espace vital pour Damas ». Concernant le dossier des disparus libanais en Syrie, il a souligné qu’il fallait « institutionnaliser cette question et trouver un mécanisme qui dévoile les causes de la disparition de ces personnes ».
L’ambassadeur de Syrie Ali Abdel Karim Ali a exprimé des doutes hier concernant l’appel du médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, à un cessez-le-feu pour la fête de l’Adha. L’ambassadeur a estimé que « cet appel n’est pas un signe de bonne intention », soulignant qu’il fallait « examiner une telle démarche avec minutie »....

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