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Sport - Football - Éliminatoires 2014 groupe I

Espagne-France : les clés du match

Résister au milieu, en défense et savoir exploiter les rares opportunités : l’équipe de France va devoir faire preuve d’une solidité sans faille pour éviter une déculottée en
Espagne, mardi, ou ramener au moins un point qui aurait des allures d’exploit face aux champions du monde et d’Europe.

Qui pour arrêter l’Espagne ? Championne d’Europe en 2008 avec Aragones, cette équipe a ensuite enchaîné sous la houlette de Vincent Del Bosquet, respectivement, la Coupe du monde et la Coupe d’Europe. Viktor Drachev/AFP

La Roja n’a plus vraiment besoin d’introduction tellement cette équipe à la génération dorée n’en finit plus d’affoler les compteurs, d’enchaîner les succès et d’épater la planète foot de part son jeu inspiré du football total de Renus Mitchell et la bande à Yohan Cruijf.

La loi du milieu
Xavi, Iniesta, Xabi Alonso, Busquets : la liste des milieux espagnols donne le vertige et permet de mesurer la difficulté qui attend les Bleus à Madrid. Techniquement et collectivement, un monde sépare les deux équipes dans ce secteur et la mission assignée aux Français semble quasi impossible. Les Tricolores doivent s’attendre à courir derrière le ballon durant 90 minutes tout en tentant de boucher les espaces pour empêcher ces décalages meurtriers et les passes dans les intervalles que les Espagnols maîtrisent à la perfection. Mais au-delà de l’aspect tactique, c’est surtout en terme d’expérience internationale que le gouffre est le plus saisissant entre les deux formations, les quatre milieux ibériques cumulant 347 sélections en équipe nationale quand la France et son trio Capoue-Cabaye-Matuidi n’en compte que 28 dont 18 pour le seul Cabaye.

Bon courage à la défense !
Qu’ils jouent avec un attaquant de métier (Villa ou Torres) ou qu’ils s’en dispensent comme à l’Euro 2012, les Espagnols n’auront pas trop de mal à assiéger la défense française. Pour la charnière Koscielny-Sakho, qui n’a qu’une rencontre internationale au compteur, le défi est immense, voire démesuré. Même si les deux joueurs n’ont pas grand-chose à se reprocher contre le Japon (défaite 1-0 en amical, vendredi), le déplacement en Espagne apparaît comme un test ultime pour juger de leur capacité à hisser leur niveau sur le plan mondial. Koscielny, du haut de ses 5 petites sélections, peut se prévaloir d’une place de titulaire en quarts de finale de l’Euro 2012 contre les Espagnols où il n’avait pas été ridicule. Mais Sakho (9 sélections) va lui découvrir un contexte totalement nouveau. Même si la concurrence féroce au PSG semble l’avoir endurci, le Parisien joue à 22 ans une partie de sa crédibilité en équipe de France. Sur les côtés, Debuchy et Évra devront avant tout se concentrer sur leurs tâches défensives et n’auront sans doute guère d’opportunités de se projeter vers l’avant. Le rôle de Lloris, pas vraiment à son aise vendredi, sera également crucial dans les buts, alors que le capitaine français traverse la période la plus délicate de sa jeune carrière et fait preuve d’une certaine fébrilité depuis son transfert à Tottenham.

Ribéry, Benzema, les deux seuls espoirs ?
Les chiffres sont têtus mais résument bien le fossé actuel entre Français et Espagnols. Depuis ce fameux 8e de finale du Mondial 2006 et la magnifique victoire de la bande à Zidane (3-1), les Bleus ont affronté à trois reprises l’Espagne, s’inclinant à chaque fois sans jamais trouver le chemin des filets. Il faut donc remonter au 27 juin 2006 pour trouver la trace du dernier but français contre la Roja inscrit par un certain ZZ. Pour Benzema et son complice Ribéry, qui auront la haute charge de l’animation offensive côté français, la montagne espagnole sera difficile à gravir même si les champions du monde et d’Europe seront privés de leurs deux piliers en défense, Piqué et Puyol, blessés. Benzema n’a plus marqué en bleu depuis le 5 juin et n’a pu qu’afficher sa frustration après avoir beaucoup gâché face au Japon. Son faible rendement actuel n’inquiète pourtant pas Didier Deschamps, l’attaquant du Real Madrid étant aussi capable de délivrer des passes décisives comme en Finlande (1-0) ou contre le Belarus (3-1). Reste Ribéry, en pleine forme avec le Bayern Munich et de nouveau rayonnant en équipe de France. « Francky », l’un des rares joueurs de classe mondiale chez les Bleus avec Benzema, est capable de dynamiter une défense espagnole orpheline de ses cadres. Mais il paraît aujourd’hui bien le seul.
La Roja n’a plus vraiment besoin d’introduction tellement cette équipe à la génération dorée n’en finit plus d’affoler les compteurs, d’enchaîner les succès et d’épater la planète foot de part son jeu inspiré du football total de Renus Mitchell et la bande à Yohan Cruijf. La loi du milieuXavi, Iniesta, Xabi Alonso, Busquets : la liste des milieux espagnols donne...

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