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Conflit syrien : Erdogan réclame une réforme du Conseil de sécurité de l'ONU

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a appelé samedi à une réforme du Conseil de sécurité de l'ONU pour mettre fin aux blocages sur la crise syrienne dus au droit de véto utilisé par la Russie et la Chine.

 

"S'il faut attendre de savoir ce que vont dire un ou deux membres permanents (du Conseil de sécurité), alors le destin de la Syrie est vraiment en grand danger", a déclaré lors d'une conférence à Istanbul M. Erdogan, faisant implicitement référence à la Russie et la Chine.

 

La Russie, allié traditionnel de Damas, n'a cessé de dénoncer la politique d'"ingérence" occidentale et a bloqué jusqu'à présent toute résolution ouvrant la porte à des mesures contraignantes pour le régime syrien au Conseil de Sécurité de l'ONU, où elle dispose d'un droit de veto en qualité de membre permanent.

Moscou et Pékin ont déjà mis leur veto à trois projets de résolutions.

 

"Il est temps de changer la structure des institutions internationales, à commencer par le Conseil de sécurité de l'ONU", a affirmé M. Erdogan, plaidant pour évolution vers "une représentation plus large, plus juste et plus efficace".

 

"Le Conseil de sécurité, en ne parvenant pas à mettre en oeuvre de politique efficace par rapport aux événements de Syrie, est en train de perdre rapidement sa légitimité aux yeux des opprimés dans les autres régions du monde", a prévenu le Premier ministre, dont le pays soutient la rébellion syrienne et réclame le départ du président syrien Bachar al-Assad.

 

M. Erdogan a précisé que la réforme du Conseil de sécurité devrait prendre en compte la montée en puissance de pays comme la Turquie, le Brésil, l'Inde et l'Indonésie, et sanctionner le fait que "l'Occident n'est plus le seul centre du monde".

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a appelé samedi à une réforme du Conseil de sécurité de l'ONU pour mettre fin aux blocages sur la crise syrienne dus au droit de véto utilisé par la Russie et la Chine.
 
"S'il faut attendre de savoir ce que vont dire un ou deux membres permanents (du Conseil de sécurité), alors le destin de la Syrie est vraiment en grand danger", a...