Le chef de l’État a refusé hier de se ranger du côté de ceux qui croient que la Syrie persiste à vouloir déstabiliser le Liban.
« Je ne crois pas que l’objectif de la Syrie soit de semer le désordre au Liban », a-t-il dit dans un entretien accordé à l’agence Akhbar el-Yom.
« La Syrie a ses problèmes internes et réussit à peine à s’en occuper, a-t-il ajouté. À nous d’empêcher que la crise syrienne ait des répercussions au Liban, en nous en tenant à la politique de neutralité adoptée par la conférence nationale pour le dialogue, voici deux mois. Nous devons rester neutres à l’égard de toutes les secousses, syriennes ou autres. Il ne faut pas permettre que le Liban serve de base à des opérations antisyriennes, ou qu’il serve à l’entraînement de forces antisyriennes, ou que des bases de forces logistiques ou militaires antisyriennes s’y établissent. »
De fait, a assuré le chef de l’État, « je peux m’en porter garant, l’armée veille à ce qu’il n’y ait pas au Liban d’organisation ou de base militaire (antisyrienne) ».
En échange, le chef de l’État a demandé aux forces régulières syriennes comme à l’Armée syrienne libre de s’abstenir de pénétrer en territoire libanais. Il a demandé en particulier à l’armée syrienne « de s’interdire de tirer des obus en direction du Liban, de couper les arbres des vergers, comme c’est arrivé aujourd’hui (hier), ou de dynamiter des maisons qui les gênent militairement ».
Interrogé sur le risque d’une conflagration régionale, le chef de l’État s’est dit convaincu que « les frictions entre la Syrie et le Turquie ne déboucheront pas sur une guerre, pas plus que la crise en Syrie ne se traduira par des affrontements internes au Liban ». « Je suis certain que cela n’aura pas lieu », a-t-il dit, concernant la Syrie et la Turquie.
Enfin, M. Sleiman a affirmé clairement que « le Liban n’attaquera pas Israël », en réponse aux menaces régulièrement proférées par les dirigeants israéliens. « Certes, a-t-il ajouté, si Israël attaque préventivement le Liban, s’il est convaincu qu’Israël a l’intention d’attaquer l’Iran, il en assumera les conséquences, car il a signé la résolution 1701 de l’ONU. »
Le Hezbollah est une chose, la résistance une autre
Sur un autre plan, et par touches successives, à l’occasion d’entretiens accordés à la presse ou de discours, notamment lors de sa tournée sud-américaine, le chef de l’État poursuit la clarification de la doctrine de défense nationale qu’il préconise.
C’est ainsi qu’il a clairement distingué à nouveau, hier, pour Akhbar el-Yom, entre « les armes de la résistance »et « les armes du Hezbollah ».
« Les armes de la résistance, a dit M. Sleiman, s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie de défense dont nous discutons à la table de dialogue. Ces armes ne sont utilisées que pour défendre le Liban contre toute agression israélienne, et seulement pour appuyer l’armée, conformément à la décision de l’autorité politique. »
« Par contre, a ajouté le chef de l’État, les armes brandies à l’intérieur doivent être ramassées, que ce soit du Hezbollah, des salafistes ou de toute autre partie. »
M. Sleiman, qui répondait aux questions de l’agence d’information Akhbar el-Yom, a affirmé qu’il s’est fixé pour objectif le ramassage de ces armes, mais qu’on n’est pas encore parvenu à cette phase.
« Dans un premier temps, nous en gèlerons l’utilisation ; le ramassage viendra après », a-t-il expliqué un peu trop allusivement.
On rappelle que, selon la doctrine de défense de l’institution militaire définie par le président Sleiman, les trois objectifs stratégiques de l’armée sont Israël, le terrorisme et le ramassage des armes.
« Je ne crois pas que l’objectif de la Syrie soit de semer le désordre au Liban », a-t-il dit dans un entretien accordé à l’agence Akhbar el-Yom.
« La Syrie a ses problèmes internes et réussit à peine à s’en occuper, a-t-il ajouté. À nous d’empêcher que la crise syrienne ait des répercussions au Liban, en nous en tenant à la politique de neutralité adoptée par la conférence nationale pour le dialogue, voici deux mois. Nous devons rester neutres à l’égard de toutes les secousses, syriennes ou autres. Il ne faut pas permettre que le Liban serve de base à des opérations antisyriennes, ou qu’il serve à l’entraînement de forces antisyriennes, ou que des bases de forces logistiques ou militaires antisyriennes s’y établissent. »
De fait, a assuré le chef de l’État, « je peux m’en porter garant, l’armée veille à ce qu’il n’y ait pas au Liban d’organisation ou de base militaire (antisyrienne) ».
En échange, le chef de l’État a demandé aux forces régulières syriennes comme à l’Armée syrienne libre de s’abstenir de pénétrer en territoire libanais. Il a demandé en particulier à l’armée syrienne « de s’interdire de tirer des obus en direction du Liban, de couper les arbres des vergers, comme c’est arrivé aujourd’hui (hier), ou de dynamiter des maisons qui les gênent militairement ».
Interrogé sur le risque d’une conflagration régionale, le chef de l’État s’est dit convaincu que « les frictions entre la Syrie et le Turquie ne déboucheront pas sur une guerre, pas plus que la crise en Syrie ne se traduira par des affrontements internes au Liban ». « Je suis certain que cela n’aura pas lieu », a-t-il dit, concernant la Syrie et la Turquie.
Enfin, M. Sleiman a affirmé clairement que « le Liban n’attaquera pas Israël », en réponse aux menaces régulièrement proférées par les dirigeants israéliens. « Certes, a-t-il ajouté, si Israël attaque préventivement le Liban, s’il est convaincu qu’Israël a l’intention d’attaquer l’Iran, il en assumera les conséquences, car il a signé la résolution 1701 de l’ONU. »
Le Hezbollah est une chose, la résistance une autre
Sur un autre plan, et par touches successives, à l’occasion d’entretiens accordés à la presse ou de discours, notamment lors de sa tournée sud-américaine, le chef de l’État poursuit la clarification de la doctrine de défense nationale qu’il préconise.
C’est ainsi qu’il a clairement distingué à nouveau, hier, pour Akhbar el-Yom, entre « les armes de la résistance »et « les armes du Hezbollah ».
« Les armes de la résistance, a dit M. Sleiman, s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie de défense dont nous discutons à la table de dialogue. Ces armes ne sont utilisées que pour défendre le Liban contre toute agression israélienne, et seulement pour appuyer l’armée, conformément à la décision de l’autorité politique. »
« Par contre, a ajouté le chef de l’État, les armes brandies à l’intérieur doivent être ramassées, que ce soit du Hezbollah, des salafistes ou de toute autre partie. »
M. Sleiman, qui répondait aux questions de l’agence d’information Akhbar el-Yom, a affirmé qu’il s’est fixé pour objectif le ramassage de ces armes, mais qu’on n’est pas encore parvenu à cette phase.
« Dans un premier temps, nous en gèlerons l’utilisation ; le ramassage viendra après », a-t-il expliqué un peu trop allusivement.
On rappelle que, selon la doctrine de défense de l’institution militaire définie par le président Sleiman, les trois objectifs stratégiques de l’armée sont Israël, le terrorisme et le ramassage des armes.
Le chef de l’État a refusé hier de se ranger du côté de ceux qui croient que la Syrie persiste à vouloir déstabiliser le Liban.« Je ne crois pas que l’objectif de la Syrie soit de semer le désordre au Liban », a-t-il dit dans un entretien accordé à l’agence Akhbar el-Yom. « La Syrie a ses problèmes internes et réussit à peine à s’en occuper, a-t-il ajouté....