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Liban

L’ambassadeur de Syrie « rassure » Berry sur la situation militaire dans son pays

L’ambassadeur de Syrie a rassuré Nabih Berry sur la solidité de l’armée syrienne. Photo Hassan Ibrahim

La situation en Syrie et l’engagement militaire du Hezbollah aux côtés du régime syrien ont été diversement commentés hier à Beyrouth. De son côté, l’ambassadeur Ali Abdel Karim Ali s’est cru en devoir « de rassurer » le président de la Chambre, Nabih Berry, sur la situation militaire dans son pays.
Il s’est rendu à cette fin au bureau de ce dernier, et a dénoncé une fois de plus, à partir de là, « la participation de forces internationales, régionales et arabes » aux côtés de la rébellion syrienne. « Argent, armes et services de renseignements du monde entier participent à cette guerre féroce, a ajouté le diplomate, et c’est pourquoi la seule issue réside dans le dialogue et les réformes politiques aux côtés du régime syrien, pour consolider l’unité interne et faire échec à ce dangereux complot. »
Le député Kassem Hachem (Baas) a renchéri sur ce plan en affirmant, au sortir de la réunion des commissions conjointes, que la guerre contre la Syrie « n’a aucun lien avec l’aspiration à la démocratie » et tout à faire avec le fait que Damas « est aux côtés de la résistance » du Hezbollah au Liban. Il a dénoncé à son tour « la contrebande d’armes, d’argent et de combattants » à partir du Liban, en direction de la Syrie.
Assaad Hardane (PSNS) a adressé ses félicitations au président syrien pour la 39e commémoration de la guerre d’octobre (4 octobre 1973) contre Israël. M. Hardane s’est dit convaincu que « la formule peuple-armée-résistance (...) tiendra bon face à la guerre mondiale sans précédent lancée contre la Syrie ».

Résistance répressive
Le député Ahmad Fatfat (Futur) a dénoncé pour sa part l’hypocrisie du Hezbollah, qui se départit de la politique de « neutralité » du Liban à l’égard de la crise syrienne, dissimule son engagement militaire aux côtés du régime, et accuse le 14 Mars de vouloir entraîner le Liban dans la guerre.
L’engagement militaire du Hezbollah en Syrie vient de provoquer la mort, « dans l’accomplissement de son devoir jihadiste », d’un haut cadre militaire du parti islamiste pro-iranien, rappelle-t-on.
« La résistance, a ajouté M. Fatfat , s’est d’abord transformée en une résistance à l’aspiration à la démocratie du peuple libanais, et aujourd’hui, voilà qu’elle réprime la volonté de liberté du peuple syrien. »
L’ancien chef de gouvernement Fouad Siniora ne s’explique pas l’engagement militaire du Hezbollah aux côtés de la Syrie, et le fait de mettre le Liban en danger « en le liant à des axes régionaux et internationaux ». « Où est l’intérêt du Liban dans tout ça ? » s’est interrogé le président du bloc parlementaire du Futur.
La situation en Syrie et l’engagement militaire du Hezbollah aux côtés du régime syrien ont été diversement commentés hier à Beyrouth. De son côté, l’ambassadeur Ali Abdel Karim Ali s’est cru en devoir « de rassurer » le président de la Chambre, Nabih Berry, sur la situation militaire dans son pays. Il s’est rendu à cette fin au bureau de ce dernier, et a...

commentaires (6)

Voilà on est rassuré ! Dormons sur les deux oreilles. Au réveil, les choses auront changées.

SAKR LEBNAN

13 h 12, le 06 octobre 2012

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Commentaires (6)

  • Voilà on est rassuré ! Dormons sur les deux oreilles. Au réveil, les choses auront changées.

    SAKR LEBNAN

    13 h 12, le 06 octobre 2012

  • Si le Istiz est rassuré,c'est que tout va bien ,alors...il a surtout peur que le Istiz le lâche...mais qu'il ne s'inquiète pas...le Istiz est bien trop malin pour çà...

    GEDEON Christian

    13 h 37, le 05 octobre 2012

  • MNIH ENNO TAMMANTELNA BELNA Il annonce ceci sachant que notre président a annoncé à partir de l'étranger: "la syrie a déjà assez d'emmerdes chez elle qu'elle n'arrive pas à contenir, donc elle n'est pas prête à foutre le bordel au liban" ( il a dit ceci grosso modo et d'une manière plus diplomate évidemment); Bon même si je ne suis pas d'accord avec notre président mais il le pense. Donc voilà que cet ambassadeur-gouverneur syrien vient pour "contredire" et mentir ce que le président avait dit : en clamant tout haut que "tout va bien en syrie, Mme la marquise"

    Jean-Pierre EL KHOURY

    07 h 37, le 05 octobre 2012

  • Depuis que le dictateur criminogène utilise l'aviation et l'artillerie lourde contre les civiles ,le peuple respire mieux sans fenêtre...

    M.V.

    05 h 06, le 05 octobre 2012

  • Rien de mieux que la lecture de cet article pour rigoler un bon coup de bon matin.

    Robert Malek

    04 h 43, le 05 octobre 2012

  • La guerre menée par "l'assadisme" contre la Saine Syrie est l'occasion d'un triple crime, militaire, médiatique et pseudo-diplomatique : celui des roquettes déversées sur les civils, et aussi celui des tribunes et autres opinions martialement répandus à longueur de colonnes par leurs dépêches "8 Malsaines" sous la plume de pseudo-intellectuels "8 Martiens bon teint ou de pseudo-plénipotentiaires "älaouitiens" : un crime contre l'esprit ! Ce déversement belliciste de ces clercs appelle à dire que ces gens-là formant la fière cohorte des va-t-en-guerre 8 Malsains et/ou "baassyriens" de toutes obédiences et de tous poils, se distinguent d'emblée par un langage intoxiqué, bourré de concepts infatueux, infects et boursouflés. Il n'est question chez eux que de "guerre anti salafisme, de moumânaäa à deux balles et de résistance" ! Le mot remplaçant le verbe ; des mots sans phrase, sans aucun sens sans aucune phrase ; perdant toute valeur à être ainsi galvaudés. Que restera-t-il pour s’exprimer le jour où tous ces vocables seraient maybe justifiés ? La confusion est extrême ; c'est Babel qui revient dans les crânes de ces mandarins hyper "Malsains". D’où, cette mesure drastique : une cure de silence sur eux imposée, qui ferait tant de bien pour ce pauvre patelin éhhh libanais !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    01 h 09, le 05 octobre 2012

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