Le président Michel Sleiman est arrivé hier en Argentine, deuxième étape de sa tournée en Amérique latine, où il est accompagné par son épouse, Wafa’, ainsi que par une délégation officielle.
Il a été accueilli à sa descente d’avion par le vice-ministre argentin des Affaires étrangères, Eduardo Zouein, ainsi que par l’ambassadeur du Liban à Buenos Aires, Hicham Hamdane, et les cadres de la chancellerie libanaise.
Il a visité la place Saint-Martin où les écoliers des établissements scolaires de la communauté libanaise l’ont accueilli, en brandissant les couleurs libanaises et argentines, avant de se rendre au monument de Gibran Khalil Gibran où il a été reçu par le gouverneur de la ville de Buenos Aires, Mauricio Macri, et un grand nombre d’émigrés libanais. Dans le discours de bienvenue, M. Macri a souligné l’apport de la communauté libanaise au développement de l’Argentine.
À son tour, le chef de l’État a rappelé que les Libanais sont venus depuis plus de 100 ans en Argentine et « devenus des citoyens argentins qui servent en toute loyauté leur terre d’accueil ». M. Sleiman a ensuite qualifié d’excellentes les relations libano-argentines qui « remontent à plusieurs dizaines d’années ». « Il y a plus de soixante ans, le président Camille Chamoun était venu rencontrer vos pères et vos grands-pères », a-t-il dit à l’adresse des Libanais qui l’acclamaient, avant de souligner qu’il vient aujourd’hui pour témoigner des progrès réalisés par les Argentins d’origine libanaise.
Marié à une Libanaise, M. Macri devait remettre au chef de l’État la clé de la ville. Devant le monument de Gibran, M. Sleiman a planté un cèdre. Il a clôturé sa journée par une visite au musée de Buenos Aires.
Il convient de signaler qu’avant de prendre l’avion pour l’Argentine, le chef de l’État a eu des entretiens, en marge du sommet des États arabes et d’Amérique latine avec ses homologues équatorien, tunisien et chilien.