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Culture - Musique

Goldfish Parade, ou la balade sensuelle de deux poissons rouges

C’est pour le plus grand bonheur de leurs fans que Layal Bouheiry et Yann Charaoui sont remontés sur la scène du DRM.

Layal Bouheiry.

Ils ont (ré)interprété leurs
tubes-clés, mais présenté aussi des nouveautés tirés de leur nouvel album, encore en devenir. Succès garanti pour des poissons plus volants que
nageurs.
C’est dans l’ambiance feutrée et très intime du DRM que le groupe Goldfish Parade a récidivé jeudi soir, pour le plus grand bonheur de leurs fans venus les acclamer pour la seconde fois cet été. Ce groupe libanais de «trip-rock», fusion entre le «trip-hop» et la «pop-rock», comme ils aiment à se définir, est né d’une rencontre en 2009 de deux êtres aux parcours différents et pour le moins éclectiques: Yann Charaoui et Layal Bouheiry. «Dépasser les limites de l’Orient pour toucher le plus grand nombre de personnes de part le monde» est un objectif de départ autour duquel ces deux poissons rouges (goldfish en anglais) travaillent. Parmi les thèmes abordés, Beyrouth et ses contes de fées, l’angoisse de la solitude, les nouveaux départs et les morceaux de vie qu’on laisse derrière. Ils écrivent leurs textes ensemble; Layal est la voix du groupe, Yann «l’alchimiste audiovisuel», faiseur de sons
et d’ambiance.
C’est avec Don’t Want to Be Alone que le groupe décide de donner le «la» de ce concert. Chanson tirée de leur premier album, The Blues Again, et que les fans reprennent en chœur. La mélodie est pour le moins triste, et le grain de voix mi-rauque et très sensuel de Layal contribue à envelopper la foule dans une ambiance plus spirituelle que sombre. Les chansons du premier album s’enchaînent avec, toutefois, deux nouveaux morceaux qu’ils livrent avec une complicité et une sensibilité contagieuses. Soldier, Pieces, Leaving et beaucoup d’autres sont présentées à un public en liesse. Sous son chapeau, presque comme s’il voulait passer inaperçu, Yann Charaoui orchestre le tout avec des pas de danse qui font sourire bien après que l’on ait quitté la salle. C’est avec The Blues Again que le public s’enflamme. Et eux avec. Accompagnés par Salim Naffah à la guitare, Antonio el-Hage à la base, Hady Oueini à la batterie et Émile Issa à l’harmonica, les Goldfish Parade parlent d’amour, de paix et de balades en dehors des limites étriquées de l’infâme aquarium.
«Goldfish Parade est une histoire constamment en devenir» rappellent-ils. On veut bien les croire... À l’heure où les balbutiements de l’automne se font ressentir, ils laissent leurs fans dans l’attente de nouvelles balades.
Ils ont (ré)interprété leurs tubes-clés, mais présenté aussi des nouveautés tirés de leur nouvel album, encore en devenir. Succès garanti pour des poissons plus volants que nageurs.C’est dans l’ambiance feutrée et très intime du DRM que le groupe Goldfish Parade a récidivé jeudi soir, pour le plus grand bonheur de leurs fans venus les acclamer pour la seconde fois cet...

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