Après sa visite au palais de Baabda, le pape Benoît XVI s’est rendu au siège du patriarcat des arméniens-catholiques, au couvent Notre-Dame de Bzoummar, où il a élevé la prière de bénédiction au monument du moine Hagop Meghabard, en présence notamment du patriarche arménien-catholique, Mgr Nersès Bedros XIX, et du supérieur général du couvent, Mgr Gabriel Moradian. Étaient également à l’accueil du pape : le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, le patriarche grec-catholique, Mgr Grégoire Lahham III, le patriarche syriaque-catholique, Mgr Jean Younan, ainsi que Mgr Nasrallah Sfeir, cardinal et ancien patriarche maronite.
Après le lever du voile papal qui couvrait le monument, le pape a donné sa bénédiction à toutes les personnes présentes. Il a ensuite reçu un cadeau-souvenir du patriarche Nersès Bedros et du supérieur du couvent de Bzoummar.
Le patriarcat avait hissé les couleurs du Vatican, du Liban et de l’Arménie sur ses murs, et accroché une gigantesque photo du pape.
Dans un bref entretien avec l’ANI, le patriarche Bedros a affirmé que la visite du pape était une bénédiction pour le Liban en général et pour le peuple arménien en particulier.
Il convient de noter qu’une foule énorme de fidèles chrétiens et non chrétiens et de dignitaires civils et religieux ont participé à cet événement.
Un déjeuner a ensuite été donné en l’honneur du pape.
Voici le texte de l’allocution de bienvenue prononcée par Mgr Nersès Bedros à l’adresse de Benoît XVI à cette occasion :
« Très Saint-Père,
Au nom de l’Église arménienne-catholique, de Leurs Béatitudes les vénérables patriarches, de Leurs Excellences les membres de l’Assemblée des patriarches et des évêques catholiques du Liban, du supérieur et des membres du Conseil directeur du couvent Notre-Dame de Bzoummar, je souhaite à Votre Sainteté la bienvenue et Vous remercie pour la grande joie que Vous nous procurez par Votre présence parmi nous.
Notre reconnaissance envers Votre auguste personne revêt aujourd’hui une importance particulière, car Vous êtes le premier successeur de Pierre à visiter ce couvent, édifié en 1749 pour être le siège de notre patriarcat.
Votre prédécesseur le pape Benoît XIV, d’heureuse mémoire, a restauré le siège patriarcal arménien-catholique en confirmant l’élection du patriarche Abraham Ardzivian comme chef spirituel de l’Église patriarcale de Cilicie pour tous les arméniens-catholiques, lequel, pour se soustraire à la fureur de ses persécuteurs, a dû se réfugier au Mont-Liban parmi les maronites, et à qui Benoît XIV a conféré le pallium, comme signe de communion avec le Siège de Pierre, le 8 décembre 1742.
De même, à Votre prédécesseur le pape Benoît XV, de vénérée mémoire, témoin du génocide qui frappait le peuple arménien sans défense, revient l’honneur d’avoir, le premier, fait entendre la voix de la justice, de la manière la plus solennelle, par une lettre adressée le 10 septembre 1915 au sultan ottoman, Mohammad V. Mais, malheureusement, il ne fut pas écouté.
Vous-même, Sainteté, avez daigné inaugurer et bénir la Piazzetta Saint-Grégoire-l’Illuminateur dans l’allée qui contourne la basilique Saint-Pierre au Vatican en février 2008, en présence des représentants des deux catholicos arméniens d’Etchmiadzine et d’Antélias.
Et tout à l’heure, Votre Sainteté vient de bénir le monument dédié au moine arménien Hagop Meghabard, édifié a l’occasion du 500e anniversaire de l’impression du premier livre en arménien à Venise en 1512, qui fut un livre de prières destiné aux voyageurs et aux pèlerins arméniens.
L’histoire de l’Église arménienne ne peut être écrite sans le recours aux documents pontificaux du Saint-Siège. Mais je n’ai voulu citer ici que les noms des trois derniers papes du nom de Benoît, qui furent une grande bénédiction pour notre Église.
D’ailleurs, le nom de Benoît, en latin Benedictus, signifie béni, béni de Dieu et dont le titulaire bénit au nom de Dieu les âmes qui lui sont confiées, pour les sanctifier et les guider vers le Seigneur.
Très Saint-Père,
Votre visite au Liban et aux Libanais et, à travers eux, à tous les pays et les peuples du Moyen-Orient fut attendue avec une vive espérance. Visite pour laquelle les chrétiens du Liban, spécialement, ont beaucoup prié, conscients que celle-ci portera, comme durant celle de Votre bien-aimé prédécesseur, le Bienheureux Jean-Paul II en 1997, des fruits de paix, dont tous les peuples du monde arabe ont grandement besoin. De même qu’elle portera des fruits de pardon mutuel, de dialogue constructif et de collaboration fructueuse, pour corroborer l’union parmi les diverses composantes de ce pays et continuer à donner du Liban le témoignage de pays-message pour tous les peuples du Moyen-Orient.
Et maintenant, Très Saint-Père, dans l’attente de recevoir de Vos mains l’Exhortation apostolique postsynodale, que Vous avez signée hier, nous sommes tout ouïe pour écouter Votre paternelle et auguste parole. »
De son côté, le pape a exhorté le Seigneur à « bénir la communauté arménienne, qui a beaucoup souffert », afin d’octroyer à nouveau « force et espoir aux désespérés ».
Devant un nombre de patriarches, d’évêques, de clergés et de membres de la Congrégation catholique arménienne, le souverain pontife a rendu hommage au patriarche arménien-catholique et exprimé son appréciation au supérieur du couvent Notre-Dame de Bzoummar. Il a également rendu hommage à Hagop Meghabard qu’il a notamment qualifié de « modèle de prière » et de « renonciation de tous les biens ». « Il y a 500 ans, ce moine a imprimé le premier ouvrage, construisant un pont entre l’Orient et l’Occident chrétien. Nous pouvons apprendre à son école le sens du message, le courage de dire la vérité, la valeur de la fraternité dans l’unité », a-t-il notamment dit.
Après le lever du voile papal qui couvrait le monument, le pape a donné sa bénédiction à toutes les personnes présentes. Il a ensuite reçu un cadeau-souvenir du patriarche Nersès Bedros et du supérieur du couvent de Bzoummar.
Le patriarcat avait hissé les couleurs du Vatican, du Liban et de l’Arménie sur ses murs, et accroché une gigantesque photo du pape.
Dans un bref entretien avec l’ANI, le patriarche Bedros a affirmé que la visite du pape était une bénédiction pour le Liban en général et pour le peuple arménien en particulier.
Il convient de noter qu’une foule énorme de fidèles chrétiens et non chrétiens et de dignitaires civils et religieux ont participé à cet événement.
Un déjeuner a ensuite été donné en l’honneur du pape.
Voici le texte de l’allocution de bienvenue prononcée par Mgr Nersès Bedros à l’adresse de Benoît XVI à cette occasion :
« Très Saint-Père,
Au nom de l’Église arménienne-catholique, de Leurs Béatitudes les vénérables patriarches, de Leurs Excellences les membres de l’Assemblée des patriarches et des évêques catholiques du Liban, du supérieur et des membres du Conseil directeur du couvent Notre-Dame de Bzoummar, je souhaite à Votre Sainteté la bienvenue et Vous remercie pour la grande joie que Vous nous procurez par Votre présence parmi nous.
Notre reconnaissance envers Votre auguste personne revêt aujourd’hui une importance particulière, car Vous êtes le premier successeur de Pierre à visiter ce couvent, édifié en 1749 pour être le siège de notre patriarcat.
Votre prédécesseur le pape Benoît XIV, d’heureuse mémoire, a restauré le siège patriarcal arménien-catholique en confirmant l’élection du patriarche Abraham Ardzivian comme chef spirituel de l’Église patriarcale de Cilicie pour tous les arméniens-catholiques, lequel, pour se soustraire à la fureur de ses persécuteurs, a dû se réfugier au Mont-Liban parmi les maronites, et à qui Benoît XIV a conféré le pallium, comme signe de communion avec le Siège de Pierre, le 8 décembre 1742.
De même, à Votre prédécesseur le pape Benoît XV, de vénérée mémoire, témoin du génocide qui frappait le peuple arménien sans défense, revient l’honneur d’avoir, le premier, fait entendre la voix de la justice, de la manière la plus solennelle, par une lettre adressée le 10 septembre 1915 au sultan ottoman, Mohammad V. Mais, malheureusement, il ne fut pas écouté.
Vous-même, Sainteté, avez daigné inaugurer et bénir la Piazzetta Saint-Grégoire-l’Illuminateur dans l’allée qui contourne la basilique Saint-Pierre au Vatican en février 2008, en présence des représentants des deux catholicos arméniens d’Etchmiadzine et d’Antélias.
Et tout à l’heure, Votre Sainteté vient de bénir le monument dédié au moine arménien Hagop Meghabard, édifié a l’occasion du 500e anniversaire de l’impression du premier livre en arménien à Venise en 1512, qui fut un livre de prières destiné aux voyageurs et aux pèlerins arméniens.
L’histoire de l’Église arménienne ne peut être écrite sans le recours aux documents pontificaux du Saint-Siège. Mais je n’ai voulu citer ici que les noms des trois derniers papes du nom de Benoît, qui furent une grande bénédiction pour notre Église.
D’ailleurs, le nom de Benoît, en latin Benedictus, signifie béni, béni de Dieu et dont le titulaire bénit au nom de Dieu les âmes qui lui sont confiées, pour les sanctifier et les guider vers le Seigneur.
Très Saint-Père,
Votre visite au Liban et aux Libanais et, à travers eux, à tous les pays et les peuples du Moyen-Orient fut attendue avec une vive espérance. Visite pour laquelle les chrétiens du Liban, spécialement, ont beaucoup prié, conscients que celle-ci portera, comme durant celle de Votre bien-aimé prédécesseur, le Bienheureux Jean-Paul II en 1997, des fruits de paix, dont tous les peuples du monde arabe ont grandement besoin. De même qu’elle portera des fruits de pardon mutuel, de dialogue constructif et de collaboration fructueuse, pour corroborer l’union parmi les diverses composantes de ce pays et continuer à donner du Liban le témoignage de pays-message pour tous les peuples du Moyen-Orient.
Et maintenant, Très Saint-Père, dans l’attente de recevoir de Vos mains l’Exhortation apostolique postsynodale, que Vous avez signée hier, nous sommes tout ouïe pour écouter Votre paternelle et auguste parole. »
De son côté, le pape a exhorté le Seigneur à « bénir la communauté arménienne, qui a beaucoup souffert », afin d’octroyer à nouveau « force et espoir aux désespérés ».
Devant un nombre de patriarches, d’évêques, de clergés et de membres de la Congrégation catholique arménienne, le souverain pontife a rendu hommage au patriarche arménien-catholique et exprimé son appréciation au supérieur du couvent Notre-Dame de Bzoummar. Il a également rendu hommage à Hagop Meghabard qu’il a notamment qualifié de « modèle de prière » et de « renonciation de tous les biens ». « Il y a 500 ans, ce moine a imprimé le premier ouvrage, construisant un pont entre l’Orient et l’Occident chrétien. Nous pouvons apprendre à son école le sens du message, le courage de dire la vérité, la valeur de la fraternité dans l’unité », a-t-il notamment dit.
Après sa visite au palais de Baabda, le pape Benoît XVI s’est rendu au siège du patriarcat des arméniens-catholiques, au couvent Notre-Dame de Bzoummar, où il a élevé la prière de bénédiction au monument du moine Hagop Meghabard, en présence notamment du patriarche arménien-catholique, Mgr Nersès Bedros XIX, et du supérieur général du couvent, Mgr Gabriel Moradian....
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