Achrafieh était dimanche une ville piétonne, à l'initiative du collectif Achrafieh 2020. Pour cette journée, "la ville se veut verte, sportive, une maison de l'art et veut manger bien", expliquait le collectif sur sa page Facebook.
En accord avec les autorités locales, qui ont accepté de participer à cette journée baptisée "Discover Achrafieh", de nombreuses zones du quartier ont ainsi été fermées à la circulation auto, de 8h à 18h. À la place, des vélos à moteurs électriques étaient disponibles à la location pour les usagers à Sassine et Sodeco.
Les périphériques autour du quartier sont restés toutefois ouverts afin de ne pas handicaper les usagers.
Durant la journée, de nombreuses activités sportives et artistiques ont été proposées pour les personnes souhaitant profiter de cet événement pour redécouvrir Achrafieh à pied. À Sodeco, la zone a été orientée vers l’expression artistique : musiciens, photographies et peintures ont occupé les rues. Vers la place Sassine, ce sont les événements sportifs qui ont été à l’honneur, comme les courses de vélo ou les leçons de yoga, ainsi que la prévention routière, en partenariat avec l’association YASA, comprenant des informations éducatives pour les enfants. Vers Furn el-Hayek, on a pu apprécier les offres spéciales des restaurants, dans une virée plus gourmande. À Ibrine, la zone était plutôt axée histoire avec des projections photographiques d’Achrafieh, tel que le quartier était il y a quelques décennies. Enfin, à Ghandour el-Saad, l’ONG "G Living Green" a fait la promotion de l’écologie et du respect de l’environnement.
Par cette initiative, le collectif Achrafieh 2020 entendait donner un nouveau souffle à la vie urbaine. Roger Bejjani, organisateur de l’événement, comprend l’importance accordée aux jeunes dans ce projet, véritables leaders d’opinions et constructeurs de la vie future. En parallèle avec la prochaine loi d’interdiction de la cigarette dans les lieux publics fermés, qui entre en vigueur demain lundi 3 septembre, ce projet s’inscrivait directement dans une volonté d’encadrer la vie urbaine à Beyrouth avec l’initiative des citoyens.
Pour Roger Bejjani, le changement vers une atmosphère plus saine était le but ultime du projet Achrafieh 2020 : "Nous percevons l’importance de réinventer le quartier. Il faut rendre la vie plus agréable et respectueuse (...) Nous voulons que les hommes reprennent le contrôle des rues."
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commentaires (2)
Chapeau . Très bonne organisation et une bonne initiative Rêvons de voir Achrafieh devenir ainsi en 2020 . Courage . Antoine Sabbagha
Sabbagha Antoine
09 h 09, le 02 septembre 2012