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Campus

L’UdeM : liens privilégiés avec le Liban

Frida Anbar est conseillère par intérim, Europe et Moyen-Orient, en relations internationales à l’Université de Montréal (UdeM). « Campus » a profité de sa présence au pays du Cèdre pour lui poser quelques questions sur la relation entre l’UdeM et le Liban.

Mme Frida Anbar.

Question – Pourriez-vous nous présenter l’UdeM ?
Réponse – L’UdeM, dont la langue d’enseignement et d’administration est le français, se maintient dans le peloton de tête des meilleures universités au monde. Elle occupe la 4e position parmi les universités francophones et demeure la première université francophone en Amérique. De plus, elle se classe parmi les 100 meilleures universités au monde dans plusieurs domaines : statistiques et recherche opérationnelle, philosophie, anglais et littérature, sociologie, histoire, sciences politiques et études internationales, droit, langues modernes et médecine.
L’UdeM, avec ses 61 000 étudiants et 2 600 professeurs chercheurs, est un carrefour extraordinaire où se croisent des chercheurs, des étudiants et des enseignants venus du monde entier. La dimension internationale de l’UdeM, c’est, entre autres, 7 000 étudiants internationaux en provenance de 120 pays, 800 projets de collaboration internationale en enseignement et en recherche, 600 ententes internationales dans 90 pays et 2 programmes multilatéraux d’échanges d’étudiants : les programmes de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (Crepuq) et le programme de mobilité de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).
Près de 300 étudiants libanais sont actuellement inscrits à l’UdeM. Notons également que plusieurs professeurs de l’UdeM sont originaires du pays du Cèdre. À savoir que près de 50 000 personnes d’ascendance libanaise sont établies à Montréal.

Quels sont les projets de coopération interuniversitaire menés actuellement par l’UdeM au Liban ?
Vu la qualité du système d’enseignement supérieur au Liban – qui est une référence dans la région –, et compte tenu du dynamisme de la communauté libanaise établie à Montréal, il est apparu que l’UdeM avait avantage à nouer des liens privilégiés avec ce pays. Suite à une mission universitaire en 2009, les liens peuvent se résumer aux points suivants : reconduction en 2009 d’une nouvelle entente bilatérale avec l’USJ (notre partenaire depuis 1995), qui favorise la mobilité étudiante et professorale, de même que la mise sur pied d’activités conjointes d’enseignement et de recherche, signature d’un partenariat avec l’Université de Balamand – l’UdeM et l’ALBA étaient liées par une convention depuis 2006 –,
partenariat confirmé avec l’AUB, reconduction de la convention générale et d’une convention dans le domaine de l’architecture de paysage avec l’UL, relance du programme conjoint de bourses pour doctorants, entente signée entre l’UdeM et le gouvernement du Liban en 2007, dans laquelle l’UdeM s’engageait à exonérer de tous frais de scolarité jusqu’à 15 étudiants libanais inscrits aux cycles supérieurs, la partie libanaise s’engageant pour sa part à prendre à sa charge les frais de séjour des étudiants.
Les principaux domaines où les collaborations se développent sont : l’architecture, le design, le droit, les études internationales, l’immigration/le multiculturalisme, les lettres/la linguistique, les opérations de paix, la santé publique, les sciences politiques, les sciences de l’éducation, les sciences infirmières, les sciences religieuses et l’urbanisme.

Quelles sont les perspectives futures de l’UdeM au Liban ?
L’UdeM n’a pas au Liban un rayonnement en rapport avec sa stature, ni avec la présence en ses murs de nombreux professeurs et chercheurs d’origine libanaise. Dans ce très dynamique pays francophone, notre établissement aimerait renforcer les liens déjà existants, à savoir faciliter la poursuite d’une mobilité étudiante harmonieuse et fructueuse, dynamiser les ententes en augmentant les activités réalisées conjointement avec les universités libanaises et organiser des colloques conjoints avec les universités partenaires au Liban. Parmi les thèmes actuellement en cours de discussion, notons le multiculturalisme et la résolution de conflits, l’architecture du paysage, le service social, les sciences infirmières et la pharmacie.
L’accent sera mis, également, sur le développement de la mobilité professorale et des activités conjointes de recherche. Deux facultés de l’UdeM sont très actives au Liban : l’aménagement et les sciences infirmières. Il convient certes de s’appuyer sur ces disciplines pour mieux affirmer la présence de notre établissement dans le pays. Cela étant dit, il faudra aussi veiller à stimuler l’éclosion d’activités conjointes dans d’autres secteurs disciplinaires. L’accroissement des collaborations en recherche devrait être facilité par le fait que, tout comme celles du Québec, les universités du Liban ont noué des liens privilégiés avec les grandes universités françaises et américaines.

Propos recueillis par
Roula AZAR DOUGLAS

Pour plus d’infos sur l’UdeM, visiter le site :
www.umontreal.ca
Question – Pourriez-vous nous présenter l’UdeM ? Réponse – L’UdeM, dont la langue d’enseignement et d’administration est le français, se maintient dans le peloton de tête des meilleures universités au monde. Elle occupe la 4e position parmi les universités francophones et demeure la première université francophone en Amérique. De plus, elle se classe parmi les 100 meilleures...

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