La papamobile est arrivée au Liban

Mardi, la papamobile, qui est le nom informel donné au véhicule utilisé par le pape lors de ses déplacements en public, est arrivée au palais de la présidence libanaise à Baabda.

A ce sujet, la présidence a fait paraître un communiqué au sujet du véhicule indiquant que l’immatriculation de la papamobile est : « SCV 1 », ce qui correspond à « Stato della Città del Vaticano », qui signifie : État de la Cité du Vatican.

Le pape Benoît XVI doit effectuer une visite au Liban du 14 au 16 septembre prochain.

Le premier modèle de papamobile a été conçu en 1930. La papamobile a été utilisée le plus par le pape Jean-Paul II, notamment après la tentative d’attentat dont il a été la cible le 13 mai 1981. À l’époque, la compagnie italienne Fiat avait conçu un modèle blindé, pour que le pape puisse également s’y tenir debout afin de bénir la foule.

La compagnie allemande Mercedes a conçu plusieurs modèles de papamobile, dont le dernier, mis en point en 2011, roule à l’énergie électrique.

Alors que les répercussions de la crise syrienne, marquées par des enlèvements au Liban, ont semé le doute sur le maintien de la visite du pape, le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, a indiqué lundi, que rien n’avait changé dans la programmation du voyage de Benoît XVI.

« La préparation du voyage se poursuit sans incertitudes de la part du Vatican », a déclaré lundi le père jésuite, interrogé sur des déclarations, vendredi, du patriarche des Arméniens qui avait exprimé, sur Radio Vatican, la crainte d’une annulation du voyage.

« Un signe concret en est que la papamobile est partie et est en cours d’expédition vers Beyrouth », avait ajouté le porte-parole.

Nersès Bédros XIX Tarmouni, primat de l’Église arménienne, avait déclaré que « ce qui se passe en Syrie crée vraiment une situation grave qui pourrait avoir des répercussions sur la vie politique du Liban et empêcher la visite du pape ». Une telle annulation « serait vraiment très dommageable », avait-il ajouté, alors qu’une vague d’enlèvements de Syriens et le saccage de leurs biens laissaient craindre des répercussions du conflit au Liban.

Au cours de sa visite, le souverain pontife doit notamment signer et remettre l’Exhortation apostolique (message contenant des lignes directrices pour les Églises locales), issue du synode des évêques pour le Moyen-Orient, qui s’est déroulé à Rome en octobre 2010.

Benoît XVI prononcera pas moins de sept discours pendant cette visite sous tension, qui sera le 24e voyage du pape à l’étranger depuis son accession au trône de saint Pierre en 2005.

Dans un communiqué publié hier, Hezb el-Tahrir, un parti takfiriste, a part ailleurs démenti des informations publiées sur des sites d’information, selon lesquelles il aurait recours à l’escalade pour s’opposer à la visite du pape Benoît XVI au Liban, en septembre prochain.

Ces informations sont infondées, précise le texte, qui invite ces sites à prendre contact avec son bureau de presse avant de diffuser leurs nouvelles.