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Sport

Bolt et Blake en stars, les Français pour éviter la figuration

Usain Bolt.

À l’ombre des géants jamaïquains du sprint Bolt et Blake, dont les duels sur 100 et 200 m seront l’apogée médiatique des JO, les athlètes français emmenés par Christophe Lemaitre et Renaud Lavillenie espèrent capter un peu de lumière et éviter au clan tricolore un zéro pointé.
Dans un bon western, le scénario voudrait qu’Usain Bolt le maître de Pékin-2008 et Yohan Blake l’élève de Kingston – regards d’acier, mains moites et armes au ceinturon – règlent définitivement leurs comptes dans un seul duel à mort réglé au pistolet du starter. Mais il y aura bien deux face-à-face pour le prix d’un.
Le premier rendez-vous est fixé à dimanche prochain, 23h50 heure de Beyrouth. Ce jour-là, le temps suspendra son vol l’espace de dix secondes à peine et, comme les sprinteurs engagés dans cette finale du 100 m, le public du stade olympique et les millions de téléspectateurs retiendront leur souffle.
Le « remake » aura lieu quatre jours plus tard, le jeudi 9 août, avec la finale du 200 m (22h55 2). À l’issue de ces deux représentations, on saura définitivement si Usain Bolt est une légende.
Mais attention, l’athlétisme aime aussi que les seconds rôles crèvent l’écran.
Les États-Unis, avec le revenant Justin Gatlin (champion olympique 2004) et le fragile Tyson Gay (2e meilleur performeur de l’histoire sur 100 m), promettent de contester la suprématie jamaïquaine sur la distance reine.
Au stade olympique, les projecteurs devraient aussi se braquer sur l’Australienne Sally Pearson, dont la quête d’or pourrait être synonyme de record du monde du 100 m haies.
Si le sprint tiendra la vedette, les autres épreuves ne feront pas que décor.
Car en 2011, le meilleur athlète du monde a été le Kényan David Rudisha, recordman du monde du 800 m et prince des hauts plateaux à la foulée aérienne.
Le Kenya, évidemment, devrait être le grand pays de ces Jeux, mais il faudra aussi compter avec l’Éthiopie qui, pour la première fois de son histoire, est en position d’enlever l’ensemble des compétitions de fond et demi-fond !
L’Europe misera, elle, sur les lancers pour alimenter sa cargaison de métal.
Quant aux Français, il voudront éviter de faire de la figuration, comme à Sydney 2000, où le clan tricolore était revenu sans médaille, pour la seconde fois après Berlin 1936.
Depuis 1996 et les sacres de Marie-José Pérec (400 m) et Jean Galfione (perche), aucun athlète français n’a pu devenir champion olympique.
Ce sera peut-être la fin de la disette grâce – à nouveau – à un perchiste, Renaud Lavillenie, le seul Bleu dont on puisse dire qu’il maîtrise sa discipline au niveau mondial avec régularité.
Au 3000 m steeple, le vice-champion olympique de 2008 Mahiédine Mekhissi tentera de devancer un Kényan de plus pour réaliser son rêve.
Yohann Diniz, valeur sûre de la marche, espère, lui, concrétiser aux JO ce qu’il a pu montrer aux niveaux européen (champion 2006 et 2010) et mondial (2e en 2007).
Ce serait un coup de maître si la locomotive Christophe Lemaitre accrochait une médaille sur le 200 m. À 22 ans, le Savoyard tient le haut de l’affiche du sprint européen face à l’hégémonie américano-caribéenne.
Le camp français misera sur la réussite d’un de ses relais (4x100 m, 4x400 m) pour atteindre l’objectif envisagé « de trois à cinq médailles ».
Mais comme les 2 000 athlètes du monde entier appelés à se départager dans les 47 disciplines, les Français espèreront surtout ne pas être coupés au montage.
À l’ombre des géants jamaïquains du sprint Bolt et Blake, dont les duels sur 100 et 200 m seront l’apogée médiatique des JO, les athlètes français emmenés par Christophe Lemaitre et Renaud Lavillenie espèrent capter un peu de lumière et éviter au clan tricolore un zéro pointé.Dans un bon western, le scénario voudrait qu’Usain Bolt le maître de Pékin-2008 et Yohan...
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