Les familles des pèlerins libanais enlevés en Syrie accordent 48h aux médiateurs

Les familles des pèlerins libanais chiites enlevés en Syrie le 22 mai dernier ont accepté mardi d’accorder 48h de plus aux efforts de médiation avant de recourir à l’escalade. Cette annonce a été faite à l’issue d’une rencontre entre une délégation des familles avec le président Michel Sleiman.

Les familles des pèlerins avaient organisé dans la matinée un sit-in à un carrefour menant au palais présidentiel de Baabda, où se tenait un Conseil des ministres. Elles s’étaient rassemblées près du supermarché Bou Khalil, à quelques dizaines de mètres du rond-point Sayyad, encadrées par un important service d’ordre.

Le bruit a couru lundi que les onze pèlerins enlevés dans la province d’Alep, en Syrie, alors qu’ils retournaient au Liban en bus, venant d’Iran, seraient bientôt libérés par leurs ravisseurs. Un certain Abou Ibrahim a annoncé qu’ils seraient libérés dès qu’une partie libanaise officielle sera désignée pour les accueillir. À la LBCI, Abou Ibrahim a dit qu’il préférerait avoir affaire à une personnalité parlementaire.