Rechercher
Rechercher

Culture - Chant

Nai Barghouti, de vive voix

Nai Barghouti, jeune chanteuse et flûtiste palestinienne, a donné, au cours du week-end, un concert mature et sensible à l’amphithéâtre Pierre Abou Khater.

Nai Barghouti, 15 ans et déjà une présence scénique affirmée... Photo Marwan Assaf

La salle se remplit peu à peu tandis que la musicienne Ayman Homsi procède aux derniers réglages sur son qanun. L’excitation est palpable: le public, venu en nombre, s’apprête à assister à la performance de Nai Barghouti, tout juste 15 ans, invitée par l’association Shams, collectif de soutien à la jeune création.
Barghouti entre seule en scène, sa flûte à la main. Elle ouvre la soirée par un solo, dédié au peuple de Cana, la ville qui a subi deux bombardements israéliens en 10 ans.
La jeune femme est ensuite rejointe par un ensemble oriental, mené par Charbel Rouhana et oud. Commence alors un bel échange improvisé entre l’interprète et le oudiste, qui remporte instantanément l’adhésion du public.
Issue d’une famille d’écrivains et de poètes notoires, celle que l’on a déjà comparée à Oum Khalsoum et qui a débuté son apprentissage à l’âge de 5 ans avec sa mère fait preuve d’une impressionnante maturité et d’une vibrante sensibilité en revisitant l’âge d’or de la musique arabe ainsi qu’en réinterprétant le répertoire de Feyrouz et d’Asmahan.
Les 10 morceaux que Barghouti offre au public donnent un considérable aperçu de ses possibilités vocales, dont le timbre, définitivement jeune, est très expressif. Ces mélodies et chansons de tarab, arrangées et réorchestrées par le compositeur palestinien Khaled Jubran, font aussi la part belle aux musiciens qui l’accompagnent: les solos et improvisations d’Ayman Homsi au qanun, Élie Khouri au bouzouki, Antoine Khalifé au violon, de Sary Khalifé au violoncelle et Salman Baalbaki aux percussions sont chaleureusement applaudis et commentés par l’audience.
Le public, qui a massivement repris en chœur les classiques, la gratifie d’une standing ovation ainsi que d’un bis, laissant présager d’une trajectoire d’étoile à la jeune diva.

H. B.
La salle se remplit peu à peu tandis que la musicienne Ayman Homsi procède aux derniers réglages sur son qanun. L’excitation est palpable: le public, venu en nombre, s’apprête à assister à la performance de Nai Barghouti, tout juste 15 ans, invitée par l’association Shams, collectif de soutien à la jeune création. Barghouti entre seule en scène, sa flûte à la main....

commentaires (2)

Il faut qu'Elle chante aussi aux USA et en Europe, sous la bannière Palestinienne.

SAKR LEBNAN

06 h 52, le 24 juillet 2012

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • Il faut qu'Elle chante aussi aux USA et en Europe, sous la bannière Palestinienne.

    SAKR LEBNAN

    06 h 52, le 24 juillet 2012

  • c'est d'entendre cela que les bruits des balles

    Talaat Dominique

    05 h 24, le 24 juillet 2012

Retour en haut