Le député libanais Boutros Harb a déclaré vendredi, lors d’un entretien avec la chaîne de télévision LBC, qu’un suspect dans une tentative d’assassinat le visant a refusé de se présenter à un interrogatoire, prétextant son appartenance à la branche de la sécurité du Hezbollah.
M. Harb a été la cible, le 5 juillet dernier, d'une tentative d’assassinat devant l’immeuble hébergeant son bureau dans la rue Sami el-Solh, à Beyrouth.
"Il s’est avéré que les tentatives d’assassinats ont commencé lorsque l’Alliance du 14 Mars est revenu à la table du dialogue national", a affirmé l’ancien ministre à la LBC.
"Le 14 Mars a décidé, lors de sa dernière réunion, qu’il est impossible de dialoguer avec un parti qui protège les suspects, qui leur interdit de témoigner et qui refuse de donner accès aux données des télécommunications", a-t-il ajouté.
M. Harb a assuré que la décision du 14 Mars de boycotter la prochaine séance du dialogue national, prévue mardi, ne vise pas le président de la République, Michel Sleiman. "Le dialogue est un besoin national", a-t-il encore dit.
M. Harb a été la cible, le 5 juillet dernier, d'une tentative d’assassinat devant...
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