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Moyen Orient et Monde

Pour Washington, Assad « perd le contrôle » de son pays

La Maison-Blanche a estimé hier que Bachar el-Assad perdait le contrôle de la Syrie et que la communauté internationale devait travailler urgemment à une transition politique. « Il y a un réel élan contre Assad, avec de plus en plus de défections, et une opposition plus forte et plus unie qui opère à travers le pays », a ainsi déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche, Tommy Vietor, après l’attentat de Damas, qui a coûté la vie à plusieurs hauts responsables du pouvoir syrien. « Alors que le régime d’Assad est en train de perdre le contrôle, c’est le moment pour les Syriens et la communauté internationale de se concentrer sur ce qui vient après. Nous travaillons instamment avec nos partenaires internationaux afin de faire pression pour une transition politique en Syrie. La communauté internationale, incluant l’opposition, s’est rencontrée plusieurs fois pour entamer ce processus et il doit se poursuivre », a-t-il indiqué.


Le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, a de son côté, et une nouvelle fois, exprimé des inquiétudes sur le sort des armes chimiques dont dispose le pouvoir syrien. S’exprimant au Pentagone au cours d’une conférence de presse commune avec son homologue britannique Philip Hammond, il a indiqué avoir signifié clairement aux Syriens « qu’ils avaient la responsabilité de préserver leurs sites chimiques et que nous les tiendrions responsables si la moindre chose devait se produire en rapport avec ces sites ».


Dans le même temps, Washington a encore accru sa pression sur le régime syrien. Le département du Trésor a allongé le nombre de personnes physiques et morales syriennes figurant sur leurs listes noires des individus et entités faisant l’objet de sanctions américaines : 28 ministres et le président de la Banque centrale, ainsi que six entreprises sont visés.

Obama-Poutine
Parallèlement, le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Barack Obama se sont entretenus par téléphone hier, a annoncé le Kremlin, cité par RIA-Novosti. « Dans l’ensemble, l’échange a montré la concordance des analyses de la situation en Syrie et de l’objectif d’un règlement. Dans le même temps persistent les divergences sur la manière concrète de parvenir à un tel règlement », a déclaré le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov, cité par l’agence. Toutefois, malgré ces divergences, MM. Poutine et Obama sont d’accord sur la nécessité d’une « transition politique » en Syrie. Cet entretien a eu lieu à l’initiative de la partie américaine et « dans le contexte de la discussion au Conseil de sécurité de l’ONU sur les projets de résolution », selon la même source.

La Maison-Blanche a estimé hier que Bachar el-Assad perdait le contrôle de la Syrie et que la communauté internationale devait travailler urgemment à une transition politique. « Il y a un réel élan contre Assad, avec de plus en plus de défections, et une opposition plus forte et plus unie qui opère à travers le pays », a ainsi déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche, Tommy...

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