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À La Une - Société

Prison et fouet pour le "roi libanais du tatouage" en Arabie

L’homme a tatoué des femmes clandestinement pendant neuf ans.

Le tatouage est interdit par la tradition islamique. Photo archives/

Un Libanais surnommé "le roi du tatouage" est tombé aux mains de la police religieuse saoudienne et a été condamné à un an de prison et 200 coups de fouet pour avoir tatoué des femmes clandestinement, rapporte mardi le quotidien Al-Madina.

 

"Le roi du tatouage" a exercé clandestinement pendant neuf ans. Il recevait ses clientes dans une villa de Jeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite, mais comme il se sentait surveillé, il avait fini par proposer ses services à domicile.

 

C'est ainsi qu'il est tombé aux mains de la police religieuse, la redoutable "Commission de la promotion de la vertu et de la prévention du vice" dont l'un des agents s'est présenté à lui sous le couvert du chauffeur de l'une des clientes, raconte le journal.

 

Une fois arrêté, le "roi du tatouage" a tout nié en bloc mais il a été confondu, selon le quotidien, par sa mallette contenant ses ustensiles, des produits pour raffermir les seins ou faire disparaître les taches sur la peau ou encore des produits amaigrissants, témoins, selon le journal, de la variété des soins qu'il proposait.

 

Il a été trahi également par les nombreux numéros de clientes et des photos de ses modèles dans son téléphone portable.

 

Le Libanais a accepté sa condamnation mais le parquet a décidé d'interjeter appel pour réclamer une peine plus sévère, estimant qu'il devait servir d'exemple.

 

Le tatouage est interdit par la tradition islamique (les dires et les faits du prophète Mahomet) et le Libanais s'est en outre rendu coupable d'avoir rencontré en privé des femmes dans ce royaume ultraconservateur qui prohibe toute mixité.

 

Ce n’est pas la première fois qu’un Libanais est épinglé par la justice saoudienne.

 

En novembre 2010, Ali Sabat, un présentateur de télévision accusé de "sorcellerie", a échappé à la peine de mort après que la Haute cour de Riyad ait décidé de réduire sa peine et de l’expulser du royaume.

Arrêté en mai 2008 à Médine en possession de talismans et de plantes médicinales, Ali Sabat, 46 ans, a été condamné à mort en 2009 pour avoir pratiqué la magie noire, un crime passible de la peine capitale dans le royaume saoudien.

En octobre, Amnesty International avait annoncé avoir écrit au souverain saoudien Abdallah demandant la clémence pour Ali Sabat.

 

Un Libanais surnommé "le roi du tatouage" est tombé aux mains de la police religieuse saoudienne et a été condamné à un an de prison et 200 coups de fouet pour avoir tatoué des femmes clandestinement, rapporte mardi le quotidien Al-Madina.
 
"Le roi du tatouage" a exercé clandestinement pendant neuf ans. Il recevait ses clientes dans une villa de Jeddah, dans l'ouest de...

commentaires (3)

Chut...chut...faut rien dire...des âmes sensibles pourraient nous rétorquer que c'est grâce à eux que vit le Liban...alors,chantons d'une seule voix...vive la retrogradie...chut,vous dis je!

GEDEON Christian

04 h 41, le 18 juillet 2012

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Commentaires (3)

  • Chut...chut...faut rien dire...des âmes sensibles pourraient nous rétorquer que c'est grâce à eux que vit le Liban...alors,chantons d'une seule voix...vive la retrogradie...chut,vous dis je!

    GEDEON Christian

    04 h 41, le 18 juillet 2012

  • Tatouage à coups de fouet. L'obscurantisme des chameliers en exemple !

    SAKR LEBNAN

    02 h 47, le 18 juillet 2012

  • Bizarre...et rare ... Combien de pays au monde ,ont une police religieuse pour faire la chasse aux tatouages...?

    M.V.

    12 h 04, le 17 juillet 2012

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