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À La Une - Jounieh

Charles Aznavour, une charge extraordinaire de nostalgie !

À 88 ans, Aznavour, cet artiste, référence dans le monde de la chanson française, continue de surprendre et de susciter les mêmes émotions ! Une heure et demie d’un concert qui a ravi ses fans venus nombreux l’écouter !

Généreux et infatigable Aznavour. SkyBeirut

Avant d’aller plus loin, il faut saluer le sens de l’organisation et de l’accueil des responsable de ce jeune festival qui auront réussi leur pari : le confort des festivaliers. Ainsi, Ils étaient plus de 5 000 personnes (tous des anciens jeunes !) à braver la chaleur moite de ce mois de juillet, à supporter un trajet pénible et embouteillé, à attendre calmement et longtemps l’arrivée de leur chanteur dans le grand stade municipal de Jounieh, pour revivre les souvenirs, les émotions d’hier pour une plongée dans la nostalgie des années passées.
Il est arrivé sur scène, visiblement pas très content, l’artiste. Tout vêtu de noir, entouré de ses six musiciens et de ses deux choristes dont Katya, sa fille. Il entame tout de go, sans un mot pour son public, sa première chanson, Je n’ai pas vu le temps passer. Il enchaîne avec Mourir d’aimer et poursuit avec Paris au mois d’août, avant de s’adresser enfin à une assistance sage, qui n’a pas encore réagi : « J’ai mis deux heures en route pour arriver  », dira-t-il. Alors tout le monde comprend une partie de son agacement ! Puis il entame ce Je t’aime A.I.M.E., précisant qu’il l’a toujours chanté assis sur « son fauteuil » . « Lorsque j’ai voulu le ramener de France, on m’a dit qu’il y en avait le même ici ! » Et que lui apporte-t-on ? Une chaise au siège cassé ! Détail important qui n’était pas pour arranger l’humeur massacrante du chanteur.
Mais finalement, au bout de cette quatrième chanson, la passion l’emporte, Aznavour se lance, entame Mon Ami, Mon Judas, oublie la chaleur, les embouteillages, la chaise cassée, et se donne entièrement à son public, sans entracte, sans répit !  Une heure et demie de bonheur.
Avoir 20 ans, une richesse !
Rien à dire ! À 88 ans, Aznavour prouve, une fois de plus, qu’il demeure le grand chanteur adulé par toute une génération ! Si la chevelure est blanche, la voix, elle, n’a pas pris une ride ! 60 ans de carrière, plus de 1 000 chansons interprétées en six langues, 100 millions d’albums vendus à travers le monde, il reste incontestablement la grande icône de la chanson française ! « Lorsqu’on tient entre ses mains cette richesse d’avoir vingt ans, il faut boire jusqu’à l’ivresse de sa jeunesse », dira-t-il en récitant les paroles de cette chanson, magnifiquement accompagné au piano par Éric Perchaut (prix Frédéric Chopin).
Aznavour enchaîne l’un après l’autre, avec tellement de ferveur et d’émotion, les titres de son immense répertoire qui conjugue l’amour impossible au temps qui passe comme à la rupture et déchaîne l’assistance : Hier encore j’avais vingt ans, Il faut savoir. Et lorsqu’il attaque son Désormais on ne nous verra plus ensemble, le public ne lui laisse pas le choix. Il chante et couvre sa voix pour reprend, toujours en chœur, Mes emmerdes, mes amours. L’enthousiasme est à son comble avec l’Ave Maria entamé à l’ombre de la Vierge de Harissa ! Avec le temps, le répertoire d’Aznavour s’est coloré d’autres influences musicales. Il y a mêlé le rock, le jazz.  « Et quand les deux se marient, ça donne une vraie chanson », dira-t-il en entamant La Mamma, plus rythmé, plus jazzy, moins langoureuse. She, qu’il interprète dans la langue de Shakespeare, ravit l’assistance ! Les milliers de fans sont littéralement sous le charme ! Ils s’en vont éblouis par ce chanteur qui a su les tenir en haleine une heure et demie durant, leur offrant un récital de rêve plein d’émotions, de tendresse et de nostalgie. Surtout !
Avant d’aller plus loin, il faut saluer le sens de l’organisation et de l’accueil des responsable de ce jeune festival qui auront réussi leur pari : le confort des festivaliers. Ainsi, Ils étaient plus de 5 000 personnes (tous des anciens jeunes !) à braver la chaleur moite de ce mois de juillet, à supporter un trajet pénible et embouteillé, à attendre calmement et...
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