Un plan de transition "ne peut qu'être dirigé par les Syriens et être acceptable pour toutes les parties importantes en Syrie. Des personnes de l'extérieur ne peuvent pas prendre des décisions pour le peuple syrien", a souligné le ministre lors d'une conférence de presse.
Le ministre chinois a souligné que Pékin accueillait "positivement" l'issue des négociations menées samedi à Genève et qui ont abouti à un accord sur les principes et les lignes directrices d'une transition en Syrie.
Cet accord, obtenu après de longues heures de négociations, "est d'une grande importance pour promouvoir le processus de résolution politique du problème syrien", a ajouté M. Yang.
"Tant que les parties s'engagent en faveur de consultations empreintes d'égalité et de patience et qu'elles sont menées de manière approfondies, nous sommes capables d'établir un consensus", a précisé le ministre chinois, qui participait à la réunion du Groupe d'action sur la Syrie.
Ce groupe, réuni à Genève, rassemble des chefs de la diplomatie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité - Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne -, de pays représentant la Ligue arabe, Irak, Koweït et Qatar, de la Turquie et les secrétaires généraux de la Ligue Arabe et de l'ONU ainsi que la Haute représentante aux Affaires étrangères de l'Union européenne.
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