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Dernières Infos - Sécurité

Liban : Assir veut poursuivre le sit-in à Saïda "jusqu'à la mort"

L’imam de la mosquée de Bilal ben Rabah de Saïda, cheikh Ahmad al-Assir, dont les partisans observent un sit-in dans cette ville du Liban-sud pour protester contre la prolifération des armes non contrôlées par l’Etat, a affirmé jeudi qu’il ne mettra pas un terme à son mouvement.

 

"Je n’ai pas été convaincu. Cette manifestation ne provoque pas de tensions, mais les armes le font", a déclaré cheikh Assir à la presse après un entretien avec le mouhafez par intérim du Liban-sud Nicolas Daher, et le chef des Forces de sécurité intérieure (FSI) dans le sud, Tarek al-Abdallah.

 

Les deux responsables avaient été dépêchés par le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, afin de convaincre cheikh Assir de mettre fin au sit-in observé depuis mercredi à l’entrée est de Saïda.

 

L’imam a souligné que le sit-in était pacifique et l’a comparé aux manifestations de la place Tahrir en Egypte, qui ont précipité la chute du président Hosni Moubarak.

 

"Si nos demandes ne sont pas exaucées, nous aurons recours à l’escalade. Nous ne traitons pas avec des gens normaux, mais avec des gens qui se prennent pour des dieux", a ajouté cheikh Assir, en allusion au Hezbollah.

 

"Je jure que nous ne rentrerons pas à la maison avant de savoir que la question des armes sera sérieusement traitée. La manifestation se poursuivra jusqu’à la mort. Nous ne pouvons pas vivre sans dignité et les armes de la résistance nous ont privé de toute dignité", a-t-il souligné.

 

L’imam de la mosquée de Bilal ben Rabah de Saïda, cheikh Ahmad al-Assir, dont les partisans observent un sit-in dans cette ville du Liban-sud pour protester contre la prolifération des armes non contrôlées par l’Etat, a affirmé jeudi qu’il ne mettra pas un terme à son mouvement.
 
"Je n’ai pas été convaincu. Cette manifestation ne provoque pas de tensions, mais les armes le...