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Sport

Cristiano Ronaldo attendu de pied ferme face à la Roja

Cristiano Ronaldo, ici à l’entraînement hier à Opalenica. La star portugaise sera attendue de pied ferme par certains de ses coéquipiers du Real Madrid et la fine fleur du Barça, l’éternel rival. Francisco Leong/AFP

La demi-finale de l’Euro 2012 entre le Portugal et l’Espagne, mercredi à Donetsk, aura forcément une saveur particulière pour Cristiano Ronaldo, attendu de pied ferme par certains de ses coéquipiers du Real Madrid et la fine fleur du Barça, l’éternel rival.
La star portugaise n’aura pas besoin de trop se forcer pour trouver la motivation nécessaire face aux champions du monde et d’Europe. Quel que soit l’adversaire, Ronaldo est la cible n° 1.
Mais contre l’Espagne, celui qui rêve d’une deuxième finale dans un Euro (2004) et d’un deuxième Ballon d’or (après 2008) joue encore plus gros en termes d’image et de fierté.
C’est son honneur qui est en jeu face à un pays qui l’a accueilli en 2009, mais qui aime se déchirer à son sujet. Entre adulation, pour les aficionados du Real, et détestation, pour les supporteurs du FC Barcelone, Ronaldo ne laisse pas indifférent en Espagne.
Son Euro, quelconque lors des deux premiers matches, exceptionnel lors des deux derniers (il a inscrit trois des six buts de la Selecçao), ne fait qu’ajouter à l’excitation et à la méfiance qui se sont emparées de la Roja avant les retrouvailles avec CR7. Pas de crainte, mais une certaine angoisse à l’idée de se frotter à un joueur aussi imprévisible.
« On connaît parfaitement Cristiano. Nous n’avons pas peur mais on sait de quoi il est capable », a déclaré Xabi Alonso, l’un de ses cinq camarades du Real côté espagnol (avec Iker Casillas, Sergio Ramos, Alvaro Arbeloa et Raul Albiol).
Les « ennemis » du Barça font, eux, mine de l’ignorer alors que les duels entre le Real et le club catalan, avec en filigrane la rivalité sportive Messi-Ronaldo, tiennent en haleine la planète football.
« Notre motivation est de nous qualifier pour une nouvelle finale. Nous jouerons contre le Portugal, pas seulement contre Cristiano », a expliqué Andres Iniesta, l’un des sept Catalans de l’effectif espagnol (avec Xavi, Fabregas, Pique, Busquets, Pedro, Valdes).
À 27 ans, Ronaldo, qui dispute à Lionel Messi le titre de meilleur joueur du monde, est au sommet de son art. Outre ses buts, son aisance technique et sa puissance physique ont impressionné au sein d’une sélection portugaise totalement dévouée à son service. Tout le contraire des Espagnols, où les individualités doivent s’effacer pour le bien commun.
Mais pas question de modifier quoi que ce soit et d’employer une arme anti-Ronaldo. C’est en tout cas le message que ne cesse de délivrer l’encadrement espagnol.
« Nous aurons une attention particulière envers Cristiano Ronaldo, mais il n’y aura pas de plan spécifique pour le contrer. Il sera surveillé en permanence comme on l’avait fait il y a deux ans. Il avait fini par se décomposer », a indiqué lundi le sélectionneur Vicente Del Bosque sur les ondes de la radio espagnole Cope.
Le technicien espagnol veut croire que le 8e de finale de la Coupe du monde 2010 remporté 1-0 sur un but de David Villa servira de référence à ses troupes. Ce jour-là, Ronaldo avait été inexistant et bien muselé par la muraille espagnole. C’est en substance le même schéma que veut reproduire l’armada ibérique. « Nous n’avons rien prévu de spécial. Nous continuerons à jouer selon nos principes habituels. Sinon, pour défendre sur lui, c’est le même secret que pour n’importe quel joueur : rester au contact, être près de lui. Mais Pepe et Coentrao (ses autres coéquipiers portugais au Real Madrid, NDLR) aussi, je les vois très en forme », a embrayé Xabi Alonso.
La déculottée subie en amical en novembre 2010 contre le Portugal (4-0) ne trouble pas non plus le sommeil de l’Espagne puisque Ronaldo n’y avait pas été décisif, même si l’arbitre lui avait refusé un but valable après un exploit technique ahurissant, devenu un must sur Internet. On se rassure comme on peut.
    ©AFP
La demi-finale de l’Euro 2012 entre le Portugal et l’Espagne, mercredi à Donetsk, aura forcément une saveur particulière pour Cristiano Ronaldo, attendu de pied ferme par certains de ses coéquipiers du Real Madrid et la fine fleur du Barça, l’éternel rival.La star portugaise n’aura pas besoin de trop se forcer pour trouver la motivation nécessaire face aux champions du...
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