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À La Une - Egypte

Présidentielle égyptienne : les Frères musulmans mettent en garde contre toute falsification des résultats

Nouvelle journée de manifestations contre le pouvoir militaire en Egypte

Le candidat des Frères musulmans, Mohammed Morsi. Suhaib Salem/

Le candidat islamiste à l'élection présidentielle égyptienne, Mohamed Morsi, a affirmé vendredi que les Frères musulmans ne cherchaient pas la confrontation, alors que le pays attendait dans la nervosité les résultats officiels du scrutin.

 

La confrérie "n'envisage aucune confrontation ou violence. Tout cela relève de la rumeur", a déclaré en conférence de presse M. Morsi, qui a revendiqué la victoire, tout comme son rival Ahmad Chafiq, ancien Premier ministre de Hosni Moubarak.

"Nous n'avons pas de problème avec les forces armées, même si celles-ci ont commis ces derniers jours des erreurs", a assuré M. Morsi en référence à la dissolution de la chambre des députés dominée par les islamistes et à l'adoption par l'armée d'une déclaration constitutionnelle dans laquelle elle s'octroie de vastes prérogatives et s'assure de rester aux commandes quelle que soit l'issue de l'élection présidentielle.

 

Parallèlement, M. Morsi a mis en garde contre toute falsification des résultats de la présidentielle, dont le second tour s'est tenu les 16 et 17 juin, et dont la commission électorale n'a toujours pas annoncé les résultats officiels, alors qu'elle devait le faire jeudi.

"Nous ne permettrons à personne de jouer avec le résultat de la présidentielle et nous pressons la Haute commission de proclamer dès que possible le résultat" du scrutin, a-t-il insisté.

 

Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir en Egypte depuis la chute de M. Moubarak, a critiqué vendredi l'annonce de résultats non officiels de la présidentielle et a affirmé qu'il agirait avec "fermeté" contre toute atteinte aux intérêts publics et privés, alors que des milliers d'Egyptiens manifestaient contre l'armée place Tahrir au Caire, à l'appel de la confrérie.

 

Première force politique d'Egypte et rivale historique des militaires qui dominent le système depuis la chute de la monarchie en 1952, la confrérie a été rejointe dans cette manifestation par d'autres groupes politiques, dont le mouvement du 6 avril, l'un des initiateurs des soulèvements ayant abouti à la chute de M. Moubarak en février 2011.

Le mouvement islamiste a mené des négociations avec différentes forces politiques du pays.

 

Sa branche politique, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) a annoncé que M. Morsi s'est entretenu au téléphone avec Mohamed ElBaradei, prix Nobel de la paix et politicien réformiste, ainsi qu'avec Abdel Moneim Aboul Foutouh, candidat à la présidentielle éliminé au premier tour.

 

Jeudi soir devant la presse, Ahmad Chafiq a appelé la population au calme et a revendiqué être le futur président de l'Egypte. "Je suis confiant sur la base des données et indications dont nous disposons, que je serai le futur président, mais je vais respecter la décision de la Haute commission électorale et attendre son verdict", a-t-il déclaré.

M. Chafiq a aussi accusé les Frères musulmans, sans les nommer, de chercher à "faire pression sur la commission électorale en multipliant les manifestations sur les places publiques".

 

A Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a fait part de sa préoccupation face aux récents développements institutionnels en Egypte et a affirmé que le choix du peuple égyptien devait être "respecté".

"Le maintien de l'ordre public doit se faire dans le respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales", a insisté M. Fabius.

 

Le candidat islamiste à l'élection présidentielle égyptienne, Mohamed Morsi, a affirmé vendredi que les Frères musulmans ne cherchaient pas la confrontation, alors que le pays attendait dans la nervosité les résultats officiels du scrutin.
 
La confrérie "n'envisage aucune confrontation ou violence. Tout cela relève de la rumeur", a déclaré en conférence de presse M....

commentaires (1)

Ou bien MOI, ou place Tahrir ! C'est l'ESSENCE même de la Démocratie... où l'on choisit à votre lieu et place... ai-je dit Démocratie ? excusez... de l'ANARCHIE printannière ; le beau temps, les fleurs, la verdure, la PRÉSIDENCE MÊME ! tout devrait être Ikhwaniste, ou ne l'être pas ! C'est la règle Confréristique ( nouveau mot à la Robert Méthodique ? ) !

SAKR LEBNAN

12 h 40, le 22 juin 2012

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Commentaires (1)

  • Ou bien MOI, ou place Tahrir ! C'est l'ESSENCE même de la Démocratie... où l'on choisit à votre lieu et place... ai-je dit Démocratie ? excusez... de l'ANARCHIE printannière ; le beau temps, les fleurs, la verdure, la PRÉSIDENCE MÊME ! tout devrait être Ikhwaniste, ou ne l'être pas ! C'est la règle Confréristique ( nouveau mot à la Robert Méthodique ? ) !

    SAKR LEBNAN

    12 h 40, le 22 juin 2012

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