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Sport

L’Italie respire grâce à... Cassano

L’attaquant du Milan AC et de la Squadra Azzura a ouvert son compteur but hier face à l’EIRE propulsant l’Italie en quart de finale . Janek Skarzinski/AFP

Ouf ! Après cinq matches sans victoires, l’Italie s’est réveillée au pied du mur, comme elle l’a si souvent réussi par le passé.
Antonio Cassano a montré la voie à l’Italie, faisant ainsi oublier ses dérapages verbaux.
Cassano avait fait parler de lui récemment pour de mauvaises raisons, avec une « cassanate », néologisme formé à parti de son nom et signifiant « stupidités ».
« Fantantonio » avait dérapé en employant le mot « frocio », équivalent de « pédé », pour évoquer l’éventuelle présence de deux gays en « Nazionale », question soulevée par un comique d’une télévision italienne. Il avait présenté des excuses, mais le mal était fait.
Victime d’un malaise cardiaque, il aurait pu ne jamais être à l’Euro. Il peut savourer.
Marquer : c’est ce que Cassano sait faire le mieux et ce sur quoi il devrait uniquement se concentrer. Son but contre l’Eire, le premier (2-0) hier a montré la voie à suivre à la « Nazionale » de se qualifier pour les quarts.
La Squadra s’est réveillée au bon moment, comme en 1982, où elle était sortie des poules par un trou de souris pour remporter la Coupe du monde, comme en 1994 où elle avait réussi une acrobatie plus périlleuse encore (un point après les deux premiers matches) pour arriver jusqu’en finale du Mondial américain.
Elle efface ainsi l’échec de 2010 où elle avait perdu contre la Slovaquie (3-2) après avoir commencé par deux nuls (Paraguay et Nouvelle-Zélande), comme en 1982.
Menant deux fois au score contre l’Espagne (1-1) puis la Croatie (1-1), elle a cette fois tenu le score et n’a pas connu de déclin mental dans la dernière demi-heure, ce qui préoccupait beaucoup son sélectionneur.
Les deux ans de travail de Prandelli pour bâtir une équipe qui tient le ballon n’ont pas été perdus, son onze avait produit de belles séquences de jeu contre Espagnols et Croates et contre les Irlandais.
Ouf ! Après cinq matches sans victoires, l’Italie s’est réveillée au pied du mur, comme elle l’a si souvent réussi par le passé. Antonio Cassano a montré la voie à l’Italie, faisant ainsi oublier ses dérapages verbaux.Cassano avait fait parler de lui récemment pour de mauvaises raisons, avec une « cassanate », néologisme formé à parti de son nom et signifiant...

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