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À La Une - Disparition

Le Liban officiel et populaire fait ses adieux à Ghassan Tuéni

"Un philosophe de la politique s’est éteint", souligne Mgr Georges Khoder.

Ghassan Tuéni s'est éteint vendredi à l'âge de 86 ans. ANWAR AMRO/AFP

Le Liban officiel et populaire a fait ses adieux samedi au doyen de la presse libanaise, Ghassan Tuéni, dont le décès a été annoncé vendredi.

 

Les obsèques ont eu lieu en la cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes, place de l’Étoile, en présence du Premier ministre Nagib Mikati, représentant le chef de l’Etat Michel Sleiman, du député Abdel Latif Zein, représentant le président du Parlement Nabih Berry, de représentants du royaume hachémite et du gouvernement français, ainsi que de nombreux ministres, députés, responsables politiques et diplomates.

 

L’évêque Georges Khoder, un ami proche du grand disparu, a indiqué que Ghassan Tuéni n’était pas un "politique ordinaire mais un philosophe de la politique et nombreux sont ceux qui ont pris en exemple sa sagesse".

 

Pour le Premier ministre, Ghassan Tuéni "était un modèle dans tous les domaines auxquels il a touchés, le journalisme, l’éducation, la politique et la diplomatie".

 

"Vous avez prôné le pardon et l’acceptation de l’autre, vous avez défendu le Liban sur les tribunes du monde entier", a-t-il ajouté, avant de lui rendre un vibrant hommage.

 

Prenant la parole au nom de la famille, la députée et directrice du Nahar Nayla Tuéni a promis notamment à son grand-père de poursuivre son combat pour un Liban indépendant, libre et souverain et d’y défendre la liberté d’expression.

 

Les condoléances, qui se poursuivront dimanche 10 et lundi 11 juin en l’église Saint-Nicolas à Achrafieh, ont commencé dès hier dans une très grande ferveur.

 

Avant les obsèques en la cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes, le cercueil de M. Tuéni avait été transporté au siège du Nahar, à Beyrouth. Ghassan Tuéni repose désormais au cimetière Mar Mitr, à Beyrouth.

 

 

Au cimetière Mar Mitr, à Beyrouth.

 

 

 

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