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Culture - Concert

Émilie Gassin, un nom à retenir

La scène du DRM (Democratic Republic of Music) a été mise sens dessus dessous par le tourbillon de fraîcheur d’Émilie Gassin qui s’est produite guitare à la main et soleil dans la voix.

Une artiste indépendante et déjà bien connue. Photo Marwan Assaf

Ce concert s’inscrit dans le cadre des Beirut Jam Sessions (une initiative à saluer de trois jeunes Libanais, Jessica Naïmeh, Talia Souki et Anthony Semaan, désireux de créer une collaboration entre jeunes artistes libanais et étrangers).


Ovni musical, elle a atterri sur une scène underground beyrouthine cheveux blonds attachés, robe longue bobo à souhait, pieds nus... Elle est belle, et ce n’est pas là sa seule qualité. Car Émilie Gassin a des cordes vocales enrobées de miel et un sourire contagieux.


Elle est accompagnée sur scène de musiciens étrangers et libanais: le batteur Ramzi, grimé en Australien pour l’occasion pour rappeler les origines de la chanteuse; Bernard au clavier a fait office de boute-en-train entre chaque prestation; un bassiste tout en groove et un guitariste qui joue de trois guitares. Ces quatre jeunes gens vont suivre le rythme de la chanteuse et, à eux cinq, ils vont électriser la foule.


Jusque-là, Émilie Gassin n’est pas parrainée par une maison de disque. Elle fait partie de ces jeunes interprètes qui font leur petit bonhomme de chemin sur Internet et qui bénéficient d’un phénomène de bouche à oreille important. Auteure, compositrice et interprète, l’artiste va conquérir le public avec un vibrato dans la voix qui fera même trembler les murs. Break You As I Go, Sad Song et Curiosity, les trois titres qui passent en boucle sur les ondes locales, sont pleins de funk. Sa reprise acoustique de Freed From Desire fera chanter un public en frénésie. Son titre My Heart Is Bigger Than Your Heart vous reste dans la tête et il est impossible de ne pas se déhancher sur Like A Punch. Les bis pleuvent et elle se montrera généreuse devant un public si enthousiaste. C’est d’ailleurs dans un moment de félicité qu’elle reprendra le micro pour I’m Sorry, une version a capella servie par cette voix d’ange qui touche jusqu’à l’âme.
À l’aube d’une ère musicale où les artistes indépendants se construisent plus difficilement que ceux qui suivent les filières classiques, le destin d’Émilie Gassin ressemblerait à celui d’une Irma. C’est en tout cas tout le mal qu’on lui souhaite. La sortie de l’album prévue pour la rentrée est à guetter. En attendant, de petits instants de bonheur sont servis par son blog à partir de son site: www.emiliegassin.com

Ce concert s’inscrit dans le cadre des Beirut Jam Sessions (une initiative à saluer de trois jeunes Libanais, Jessica Naïmeh, Talia Souki et Anthony Semaan, désireux de créer une collaboration entre jeunes artistes libanais et étrangers).
Ovni musical, elle a atterri sur une scène underground beyrouthine cheveux blonds attachés, robe longue bobo à souhait, pieds nus... Elle...

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